29 personnes ont trouvé la mort hier au nord du Burkina Faso dans deux attaques. Un camion de transport a sauté sur une mine artisanale faisant une quinzaine de morts et des hommes armés ont attaqué un convoi de vivres destinés aux personnes déplacées interne de Kelbo. Le gouvernement burkinabè a annoncé la mort de 29 personnes à la suite de deux attaques perpétrées dans le nord du pays. Un camion de transport a sauté dimanche sur un engin explosif improvisé dans la province du Sanmatenga. Une autre attaque a visé un convoi de vivres sur l'axe Dablo-Kelbo, à une cinquantaine de kilomètres de Barsalogho. S'agissant de la première attaque, le camion a été complètement détruit, selon des témoins. Parmi les victimes figurent des femmes et enfants. Des renforts militaires ont été déployés sur place et des opérations de ratissage sont en cours, selon le gouvernement. La deuxième attaque a visé un convoi de vivres destinés aux populations de Kelbo et environnants, toujours la région du Centre-Nord. Les vivres étaient sous escorte des forces de défense et de sécurité jusqu'à la commune de Dablo. «Face au mauvais état de la route, le contenu du camion a été transféré sur les tricycles pour leur destination finale», explique une source sécuritaire. Ce sont ces tricycles qui ont été attaqués par des individus armés non identifiés entre Dablo et Kelbo. A noter que l'armée burkinabè semble incapable d'enrayer ces attaques terroristes qui sont devenues fréquentes, tandis que la menace, d'abord concentrée dans le Nord, touche plusieurs autres régions du pays, dont les régions de l'Est et de l'Ouest. Ces attaques ont provoqué des exodes de populations, notamment dans le Nord. Des camps de déplacés sont situés près de certains centres urbains.