Ce mercredi à Rabat, le ministère de l'équipement, du transport, de la logistique et de l'eau, chargé du transport a annoncé que «la transformation du Comité national de prévention des accidents de la circulation (CNPAC) en Agence nationale de la sécurité routière (ANSR)» est une étape importante dans la gestion du chantier de la sécurité routière. La transformation du CNPAC en ANSR pour le Secrétaire d'Etat auprès du ministère de l'équipement, du transport, de la logistique et de l'eau, chargé du transport, Mohamed Najib Boulif, est à même de contribuer à l'amélioration des indicateurs de sécurité routière en matière de sensibilisation des citoyens et des usagers de la route. Et ce, également à la faveur d'acquisition de nouveaux matériels. Cette semaine, le ministère de tutelle a lancé un appel d'offres relatif à l'acquisition, l'installation et la maintenance de 552 appareils de contrôle et de détection automatique des infractions au code de la route. Il s'agit de 276 appareils de contrôle de vitesse hors périmètres urbains, 204 appareils de contrôle du respect des feux de signalisation et de la vitesse dans les périmètres urbains et 72 appareils de contrôle de la vitesse moyenne au niveau des autoroutes, indique mardi un communiqué de ce département. «Un ensemble de procédures visant à renforcer le contrôle automatique de la vitesse, premier facteur qui augmente la gravité des accidents» avait également était entamé par le ministère dans le cadre de la mise en œuvre des objectifs de la stratégie nationale de la sécurité routière. Cette stratégie vise en particulier la réduction de 50% du nombre des tués des accidents de la circulation à l'horizon 2026.