Un nouveau rapport de l'Institut mondial des ressources (WRI) révèle une situation préoccupante pour le Maroc qui figure parmi les pays ayant un niveau élevé de stress hydrique. Le Maroc figure, avec la Tunisie, l'Algérie et l'Egypte, sur la liste des pays ayant un niveau de stress hydrique haut, apprend-on du rapport de l'Institut mondial des ressources (WRI). Pour faire face au problème de la pénurie d'eau, le gouvernement a mis en place un programme d'urgence. Il s'agit du plan national de l'eau qui est destiné à assurer la sécurité hydrique du Royaume. Ce plan a donc pour objectif de répondre à cette situation de stress hydrique préoccupante. Parmi les actions qu'il préconise, le dessalement de l'eau de mer, le captage des eaux de pluie, la déminéralisation des eaux saumâtres et la réutilisation des eaux usées épurées, devraient permettre d'y remédier quelque peu. L'Institut mondial des ressources avait déjà prédit une situation de stress hydrique pour le Maroc à long terme en 2015. Il n'est pas le seul puisque le rapport mondial de l'ONU sur la mise en valeur des ressources en eau en 2019 « Ne laisser personne pour compte », publié par l'UNESCO pour l'ONU-eau a déjà lancé une alerte. Et de préciser qu'au Maroc, l'accès aux services élémentaires d'eau au milieu urbain atteint 96%, contre seulement 65% dans les zones rurales du pays. Les chercheurs du WRI avaient déjà relevé la prédominance de 3 secteurs les plus voraces en consommation d'eau : industriel, agricole et domestique.