Des jeunes bénévoles belges travaillant en short sur un chantier dans le sud du Maroc ont provoqué un tollé de réactions virulentes: un instituteur a été arrêté après avoir appelé à les décapiter, tandis qu'un député Péjdiste dénonçait leur tenue « légère ». Ces réactions ont valu au Maroc une bien piètre image dans les médias européens, qui se remémorent encore l'assassinat des deux touristes scandinaves. Le site belge rtl.be relate les commentaires qu'a suscitée la vidéo des touristes belges travaillant bénévolement en short sur un chantier près de Taroudant. C'est en ces mots que s'exprime le média : » Le Maroc, qui met volontiers en avant son image de pôle régional de stabilité et sa culture de tolérance, arrive régulièrement en haut de tableau dans les classements consacrés aux pays dangereux pour les femmes faisant du tourisme seules. » Le média relate encore l'incident de l'assassinat terroriste des deux touristes scandinaves, il y a quelques mois au Maroc, alors qu'elles visitaient le pays et énumère les commentaires négatifs qui condamnent les tenues de jeunes filles, bien que plusieurs internautes saluaient toutefois le « dévouement » des ces bénévoles qui « sont venues faire le boulot à la place des responsables locaux ». Pour ne rien arranger, la DGSN a procédé à l'arrestation d'un instituteur âgé de 26 ans lundi dernier pour « avoir publié sur Facebook un message haineux » contre le groupe composé majoritairement de jeunes filles, vêtus de tenues d'été, qui appelait à leur décapitation. S'y ajoute le député Péjdiste Ali El Asri, qui, lui aussi, a critiqué la tenue des bénévoles à travers un poste sur sur sa page Facebook en s'interrogeant : «Depuis quand les Européens font-ils des travaux en tenue de baignade ?».