Conclu vendredi 5 Juillet, l'accord prévoit une période de transition de plus de trois ans, et la création d'un conseil souverain avec une présidence tournante. Une grande nouvelle pour les parties opposées qui se sont déjà positionnées. La contestation de désobéissance prévue pour le 14 Juillet a été annulée, de ce fait. La commémoration en mémoire des manifestants morts lors des premières mobilisations est, quant à elle , toujours au programme. Cet accord qui -à priori- représente le début de la fin de la crise politique n'est pourtant pas accepté de tous : les chefs des deux factions rebelles du Darfour ont annoncé leur rejet de l'accord de transition. Le chef du Mouvement de libération du Soudan, Abdelwahid Nour, dénonce une trahison de la révolution. Le dirigeant du bras armé du Mouvement, Minni Arko Minnawi , accuse l'Alliance pour la liberté et le changement de vouloir maintenir le système islamiste autocratique. De son côté , le chef du Conseil militaire de transition, Abdel Fattah Al – Burhane, s'engage à faire respecter les fondements de l'accord ainsi que son application.