Depuis le 22 février, les manifestations envahissent les grandes villes de l'Algérie, les manifestants ont choisi vendredi comme jour hebdomadaire de contestation depuis le début du mouvement. Pour ce sixième vendredi, les algériens ont commencé à descendre dans la capitale pour réclamer le départ de Bouteflika, après que celui-ci a été lâché par plusieurs de ses fidèles dont le chef d'état-major de l'armée. Le général de corps d'Armée, Ahmed Gaïd Salah, vice-ministre de la Défense nationale, chef d'Etat-major de l'Armée nationale populaire (ANP), avait déclaré mardi que la solution de la crise politique actuelle réside dans l'application de l'article 102 de la Constitution. Mercredi 27 mars Le parti RND, principal allié du président algérien, a réclamé sa démission.