La nouvelle politique nationale médicamenteuse a été instaurée en concertation avec toutes les composantes du secteur, a indiqué, mardi, le ministre de la santé, El Hossein El Ouardi. En réponse à une question orale à la Chambre des conseillers sur "la nouvelle politique du médicament", M. El Ouardi a précisé que dans le cadre du maintien de l'équilibre financier du secteur pharmaceutique garantissant sa pérennité et de l'approche participative constructive, le ministère a initié un dialogue avec l'ensemble des composantes du secteur, qui a été couronné par la signature d'un accord avec les industriels le 11 juillet dernier et un autre avec les pharmaciens (22 octobre) dans le but de réviser les prix des médicaments coûteux. Il a ainsi été convenu de procéder à la baisse des prix des médicaments en deux étapes. Environ 320 médicaments prescrits pour le traitement des maladies graves et chroniques verront leurs prix revus à la baisse dans l'immédiat et les prix de certains de ces médicaments seront réduits de 50 pc, a-t-il souligné. Dans une deuxième étape, les prix d'un nombre important de médicaments seront réduits, après la publication du nouvel arrêté fixant les prix des médicaments, tout en veillant à garantir des marges bénéficiaires aux pharmacies, a assuré le ministre, selon lequel ces mesures sont de nature à faciliter l'accès aux médicaments à des prix abordables. M. El Ouardi a également affirmé que, dans le cadre des mesures parallèles visant le soutien du secteur pharmaceutique, plusieurs circulaires ministérielles ont été émises concernant notamment le respect des voies légales en matière de gestion des médicaments dans les cliniques privées, l'Observatoire national des médicaments et le suivi de l'usage de certains produits médicaux. Il a été également procédé à la publication de plusieurs décrets, dont notamment ceux relatifs à la bioéquivalence des médicaments génériques et à la pharmacopée, a-t-il ajouté.