Contribuer à la promotion de l'entrepreneuriat de jeunes porteurs d'idées de projets les plus innovants pour répondre à une problématique de la société. Tel est l'objectif de la 1ère compétition «Maghreb startup initiative» lancée par la fondation du jeune entrepreneur et couronnée par l'organisation d'un boot camp du 16 au 20 octobre à Bouznika. Un événement marqué par la formation d'une trentaine de jeunes sur, entre autres, la créativité, l'innovation, le montage d'un projet, le business plan et le pitch. ALM est parti, vendredi dernier, à la rencontre de ces jeunes issus de différentes régions du Royaume et a pu constater combien ils sont motivés pour réaliser leurs projets qui vont de piscines et chauffages bio, d'une carte intégrée pour protéger la batterie d'un portable, publicité par des jeux vidéo sur des réseaux sociaux, interface de commercialisation de produits bio via Internet, recyclage d'ordinateurs à des chaises roulantes alimentées par des plaques photovoltaïques. De quoi donner l'embarras du choix à un jury, composé de personnalités issues de différents bords, qui a sélectionné, samedi, les cinq meilleurs projets. «Les gagnants bénéficieront de prix monétaires et d'un accompagnement pour arriver à la création d'entreprises», précise à ALM Rida Lamrini, président de la Fondation du jeune entrepreneur, qui vise à promouvoir l'entrepreneuriat des jeunes dans le milieu rural et qui a réussi à mobiliser des partenaires prestigieux à l'instar de l'Anapec, du Crédit Agricole du Maroc, l'OCP, la CCG, les CRI de Settat et Marrakech, des ONG internationales et des personnalités du monde économique. Pour information, ce concours a été lancé en mai avec l'objectif de recevoir une centaine de candidatures, finalement les initiateurs se sont retrouvés au 31 juillet avec environ 150. En août dernier, un jury mis en place n'a sélectionné que 37 projets. A propos de cette compétition, M. Lamrini indique : «C'est la preuve que nous pouvons faire confiance aux générations montantes qui sont riches en idées. Maintenant il nous appartient de réunir toutes les conditions pour qu'ils puissent donner libre cours à leur créativité dans les meilleures conditions possibles, parce que si nous n'avons pas de jeunes qui n'arrivent pas à éclore chez nous, il va falloir qu'on se pose de sérieuses questions sur notre écosystème». Mais le président de la Fondation du jeune entrepreneur, siégeant à Casablanca, ne compte pas s'arrêter là. «Notre souci c'est de crédibiliser et pérenniser cette compétition pour se dérouler annuellement. Pour ce faire, il faut avoir davantage de sponsoring et de moyens, parce que cette jeunesse ne demande qu'à être appuyée», a-t-il avancé.