Au-delà du textile et de l'habillement, la Grande-Bretagne compte investir d'autres secteurs au Maroc, notamment l'industrie agroalimentaire, l'informatique et le tourisme. Une mission commerciale britannique est en visite en ce moment pour identifier des opportunités d'affaires. «J'aurais voulu qu'à la fin de ma mission, la Grande-Bretagne soit le premier partenaire commercial du Maroc», confie d'emblée l'Ambassadeur du Royaume-Uni, Anthony Layden devant un parterre de journalistes. Celui-ci qui doit quitter son poste d'ici quelques mois a le mérite participer à la consolidation les échanges commerciaux entre les deux pays. Pour 2001, ces derniers ont atteint un montant de 14 milliards de DH. Avec l'Egypte, le Maroc figure en tête du podium des partenaires économiques arabes de la Grande-Bretagne. Aujourd'hui, le Royaume-Uni affiche un intérêt sans précédent pour le marché marocain. Depuis hier, une mission commerciale de plus de 25 entreprises opérant dans plusieurs secteurs visite le pays jusqu'au 3 mars. Il s'agit, selon l'Ambassade britannique, de la première mission commerciale visitant notre pays. Cette initiative s'inscrit dans le cadre de toute une campagne de promotion visant à consolider la coopération économique (voir notre article du 21 février). A ce propos, il faut rappeler que le gouvernement britannique a choisi le Maroc comme un marché cible pour la promotion commerciale pour la période 2001/2003. Le Président de la mission commerciale britannique, Andrew Rawings (assureur) ne se fait pas d'illusions. « Pour nous, l'intérêt, ce n'est de pas signer des contrats. Il s'agit de prises de contact pour échanger nos points de vue sur les secteurs sur lesquels on peut tisser des partenariats durables ». Et de poursuivre que « la création du premier conseil d'affaires maroc-britannique se fixe comme principal objectif d'identifier les opportunités d'investissement ». Pour l'heure, la moitié des investissements britanniques est déployée dans l'industrie du textile et de l'habillement. D'autres secteurs sont ciblés. Il s'agit entre autres du tourisme, l'agro-alimentaire, les services financiers et l'informatique. Auprès du service commercial de l'Ambassade britannique, on indique que cette liste n'est pas exhaustive. « Nous sommes prêts à réfléchir sur des projets proposées par nos partenaires marocains à condition qu'ils soient valables », souligne Alain Maickel, Conseiller économique auprès de l'Ambassade brtiannique. Et d'ajouter que des lignes de crédits britanniques spéciales existent pour contribuer à la mise à niveau des entreprises marocaines.