La visite de l'argentier du Maroc au Royaume-Uni vise à renforcer le partenariat dans les domaines liés aux services financiers. Il a également mis en avant les opportunités qu'offre la politique de privatisation des secteurs stratégiques. Entre le Maroc et le Royaume-Uni, il reste beaucoup à faire en termes de coopération financière. C'est dans sens où s'inscrit la visite de Fathallah Oualalou, ministre de l'Economie, des Finances, de la Privatisation et du Tourisme à Londres, entamée depuis mercredi dernier. Lors de sa visite, l'argentier du Royaume a eu des entretiens vendredi dernier avec Mme Muller, directrice du département international de l'institution financière internationale GP Morgan. Au menu des discussions, les moyens à mettre en œuvre pour promouvoir le partenariat dans les domaines liés aux services financiers. M. Oualalou s'est entretenu également avec Linda Woods, directrice pour le développement international et les dettes au département chargé des garanties des crédits à l'exportation (Export Guarantee Department). Il y a lieu de noter que l'Export Guarantee est un organisme qui assure la garantie des transactions internationales entre le Royaume-Uni et ses différents partenaires commerciaux notamment le Maroc. Le ministre des Finances a eu aussi des entretiens avec plusieurs responsables du Foreign Office. Il a rencontré Creon Butler, Directeur du département économique de cet Office, Nick Archer, responsable du département de l'Afrique du Nord, Edward Chaplin, directeur du département de l'Afrique du Nord et du Proche-Orient au Foreign Office et Guy Gantley, conseiller économique pour l'Afrique du Nord et le Proche-Orient. Pour l'heure, aucun communiqué officiel n'a été diffusé sur le résultat des entretiens de l'argentier du Royaume avec les responsables britanniques. Tout ce que l'on a pu apprendre, c'est que M. Oualalou a saisi cette occasion pour défendre la politique de privatisation du Royaume portant sur des secteurs stratégiques notamment l'industrie, les banques, le tourisme, les télécommunications, etc. Selon lui, une telle politique offre des opportunités réelles pour les opérateurs économiques britanniques. Notons que lors de la dernière visite au Maroc en février 2002 d'une délégation d'hommes d'affaires du Royaume-Uni, ses membres ont affiché un vif intérêt pour investir dans des secteurs tels que l'industrie agroalimentaire, l'informatique et le tourisme. En attendant, la moitié des investissements britanniques concerne les activités du textile et de l'habillement. Au titre de l'année 2001, les échanges commerciaux entre le Maroc et le Royaume-Uni se sont établis à 14 milliards de DH. Rappelons que le gouvernement britannique a retenu le Maroc comme un marché cible pour la promotion commerciale pour la période allant de 2001 à 2003.