Excédées par le calvaire subi au quotidien par les populations séquestrées, contre leur gré, dans les camps de Tindouf, au sud-ouest de l'Algérie, plusieurs voix s'élèvent à Washington pour appeler à la «fermeture» desdits camps, «devenus le ventre mou de la lutte antiterroriste dans un ensemble géographique qui s'étend du Maghreb à la région du Sahel». «Les camps de Tindouf sont devenus, sous l'emprise des milices du Polisario, un terrain fertile pour les recruteurs des réseaux terroristes, des trafiquants de tous genres et des bandes criminelles, d'où l'impératif de leur fermeture», souligne un rapport intitulé : «Terrorisme en Afrique du nord, de l'ouest et en Afrique centrale: du 11 septembre au Printemps arabe» publié au titre de l'année 2012 par le Centre international pour les études sur le terrorisme, relevant du Potomac Institute. Pour l'auteur de ce rapport, Yonah Alexander, la menace d'Al-Qaïda au Maghreb Islamique (AQMI) doit inciter la communauté internationale «à placer en tête de ses priorités une délocalisation permanente des populations de ces camps conformément aux protocoles et conventions internationales pertinentes».