Selon les chiffres du Haut-Commissariat au Plan, la cadence accrue de développement a permis à la région de Laâyoune-Boujdour-Sakia El Hamra d'enregistrer un taux de pauvreté inférieur à la moyenne nationale, des indicateurs rendus possibles grâce aux efforts déployés par les pouvoirs publics dans cette région. Ainsi plusieurs chantiers ouverts au niveau de cette région permettent, outre la création d'emploi, de renforcer les infrastructures économiques et sociales et de promouvoir les activités génératrices de revenu. Concernant les projets INDH de la région, les chiffres des divisions des affaires sociales dans les provinces de Laâyoune, Boujdour et Tarfaya montrent qu'un montant global de plus de 296 MDH a été consacré, pour la période 2005-2012, au financement de 698 projets en matière de lutte contre la pauvreté en milieu rural et contre l'exclusion en milieu urbain, la lutte contre la précarité et la mise en œuvre du programme transversal au niveau de cette région. Dans la province de Laâyoune, 367 projets ont été réalisés depuis 2005 pour un coût global de plus de 147 MDH, dont plus de 132 millions apportés par l'INDH, au profit de 53.776 personnes. A Boujdour, 216 projets ont été réalisés de 2005 à 2012 pour une enveloppe de 126 MDH, dont 64 millions de l'INDH, alors que la province de Tarfaya a bénéficié de 115 projets qui ont nécessité une enveloppe de plus de 22 MDH, et ont porté notamment sur la lutte contre la pauvreté en milieu rural et contre la précarité et l'exclusion sociale. Parallèlement à ces efforts et pour des activités génératrices de revenu, une centaine de coopératives ont été créées dans cette région et qui s'activent notamment dans les secteurs de l'agriculture, la pêche maritime et l'artisanat, et jouent un rôle essentiel, particulièrement en milieu rural, dans la lutte contre la pauvreté et le renforcement de l'intégration de la femme dans le développement socio-économique. Ces coopératives se distinguent par une forte dynamique et offrent aux jeunes diplômés la possibilité de créer leurs propres entreprises et de s'intégrer dans la vie active, et assurer aux femmes des sources de revenus supplémentaires. Cette région connaît aussi le lancement du contrat-programme de promotion de l'économie sociale et solidaire. Le programme qui s'étend sur 5 ans a été financé par le Fonds d'économie sociale avec une enveloppe budgétaire de 105,5 millions de dirhams.