Après Glasgow, Marrakech. Abdellatif Hammouchi reçoit le drapeau d'Interpol au nom du Maroc    Le conseil provincial de Guelmim adopte son budget pour 2025    Renforcement de la gouvernance des finances publiques : Fettah à l'œuvre    Mbarka Bouaida : « La position française rétablit une certaine justice envers le Maroc »    Coopération. La Mauritanie et le Sénégal renforcent leurs liens    Sahara marocain : l'ONU doit trancher    Salon Maroc in Mode 2024 : innovation et savoir-faire textile au rendez-vous    Authentification des autorisations : un nouveau dispositif à l'Office des changes    Investissements. Le groupe AFD se lance au Sahara marocain    Industrie minière : Aya Or & Argent démarre le traitement du minerai à Zgounder    Challenge N°944 : Du 8 au 14 novembre 2024    Bourse de Casablanca : ouverture en territoire positif    M-Automotiv devient l'importateur exclusif de JAC Motors au Maroc    Mezzour et son homologue de la RD-Congo en discussion stratégique à Francfort    Xi Jinping met l'accent sur un développement de haute qualité du travail social    Inondations en Espagne : 5 décès parmi la communauté marocaine    L'Alliance des Etats du Sahel lance sa stratégie de défense    Fenerbahçe : Youssef En-Nesyri auteur d'un but et d'un penalty raté    Lions de l'Atlas : Les raisons derrière l'absence de Hakim Ziyech    Amina Dehhaoui : La championne de taekwondo venue du Souss    Rallye Dakhla-Guerguerat 2024 : célébration de la marocanité du Sahara et de l'histoire automobile    Europa League. J4: El Kaâbi buteur, En-Nesyri manque un penalty !    LDC (F) : la vidéo promotionnelle de l'AS FAR postée par la CAF !    Les étudiants en médecine mettent fin à leur grève    Séisme de 2023 : 63 766 familles bénéficiaires de l'aide financière mensuelle jusqu'au 25 octobre    La signature d'un PV met fin à la crise en médecine    Education. Le Liberia actualise sa base de données    Salon international du livre de Sharjah : Le patrimoine culturel du Maroc à l'honneur !    La Biennale de l'art africain contemporain de Dakar démarre    Aziz Akhannouch reçoit le Premier ministre du Niger    Botola DII. J6 (acte I): Les co-leaders en déplacement, la lanterne rouge à domicile ce vendredi    Etats-Unis : Le retour de Trump à la Maison Blanche terrifie les sans-papiers    L'Algérie dément avoir instauré des restrictions commerciales contre la France    « Houris », le roman qui a valu le prix Goncourt à Kamal Daoud    Le temps qu'il fera ce vendredi 8 novembre 2024    Grippe et infections respiratoires : Le MSPS lance une campagne de prévention    Abdellatif Hammouchi préside la délégation du Maroc à l'AG d'Interpol à Glasgow    Championnat de l'UNAF/U17: Nabil Baha convoque 20 joueurs    Face à des ventes en berne, Nissan supprime 9.000 postes    FIFM 2024 : Découvrez la sélection des 70 films venus de 32 pays    FIFM 2024 : Luca Guadagnino à la tête d'un jury international pour décerner l'Étoile d'or    Le Maroc des cultures, invité d'honneur au Salon du livre de Sharjah    Government to implement royal directives on Moroccans living abroad, PM says    Clinique Internationale de Dakhla : Akdital inaugure un nouveau centre de santé dans le Sud    Michaël Gregorio présente « L'Odyssée de la Voix » au Théâtre Mohammed V de Rabat    Après le discours royal, Aziz Akhannouch préside une réunion axée sur la gestion des affaires des MRE    Réélection de Trump : les partenariats marocains à l'épreuve de la guerre économique sino-américaine    A vélo, Khalid Aboubi met en lumière l'Histoire des rues de Marrakech    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Mort du « Pirate »
Publié dans Aujourd'hui le Maroc le 17 - 02 - 2004

Marco Pantani est décédé samedi dernier. Les circonstances de sa mort n'ont pas encore été élucidées. Une autopsie effectuée, lundi, devait apporter les premiers éléments de réponse.
Le monde du cyclisme est en deuil. Marco Pantani, grande figure du cyclisme italien, a été retrouvé mort samedi soir dans un hôtel dans la station balnéaire de Rimini. Le décès de l'ex-vainqueur du Tour de France et du Giro a provoqué un choc terrible dans les milieux sportifs. «C'est une tragédie aux proportions énormes pour tout le monde du cyclisme», a déclaré le sprinter Mario Cippolini, champion du monde de l'édition 2002. « Je ne peux pas trouver de mots». Même Umberto Bossi, chef du Parti populaire de la ligue du nord et ministre chargé des Réformes, n'a pas pu cacher sa grande peine.
«Pantani s'est laissé mourir». Les causes du décès de ce grand cycliste n'ont pas encore été élucidées. Dimanche, le médecin légiste avait indiqué que Pantani avait succombé à un arrêt cardiaque. Ce qui est sûr c'est que des produits contre la dépression ont été trouvés dans sa chambre. La presse italienne parle également de traces de cocaïne. Une autopsie pratiquée, lundi, devait apporter les premiers éléments de réponse sur les causes de la mort du cycliste italien. Les premiers résultats devaient être connus en fin d'après-midi, mais il faudra attendre plusieurs jours pour que lumière soit faite sur cette tragédie. La mort de Pantani, à l'âge de 34 ans, a surpris plus d'un. L'entraîneur de l'équipe nationale de cyclisme d'Italie, Franco Ballerini, n'arrive pas encore à réaliser la disparition de l'un des cyclistes qui ont marqué le plus le cyclisme italien et mondial. «C'est quelque chose de si énorme, cela semble incroyable», a-t-il déclaré. Accusé de dopage, au summum de sa carrière, il a vu son image de grand champion ternie. Les ennuis de Pantani ont commencé, en fait, un an après son sacre.
Évincé du Giro 99 à cause d'un taux d'hématocrite élevé, alors qu'il portait le maillot rose de leader, Marco Pantani l'avait mal digéré. «Il a payé un élevé. Depuis quatre ans, il était au centre de la tempête», a souligné Felice Gimondi, son manager. Surnommé le Pirate en raison de son crâne rasé et de la boucle d'oreille qu'il portait, Pantani avait essayé, à plusieurs reprises, de retrouver sa place parmi les grands. Mais en vain. En 2003, Il avait participé à son dernier Giro. Le résultat était décevant, une 14e place. Déprimé, il sombra dans une profonde crise psychologique. Il se faisait hospitaliser dans une clinique spécialisée dans les maladies nerveuses. Et il ne s'en remettra plus. Tout au long de sa carrière entamée en 92, l'Italien, grimpeur racé, a été l'un des adversaires les plus redoutés par ses concurrents. Ses terrains de prédilection : les cols des Alpes, des Pyrénées ou encore les pentes du Mont-Ventoux.
En 1998, il avait remporté et le Giro d'Italie et le Tour de France, pour devenir le premier Italien à s'imposer dans la Grande Boucle depuis Felice Gimondi, il y a 33 ans. «Je garde l'image de son étape des Deux-Alpes dans le tour 98 où il avait pris des risques insensés dans la descente du Galibier pour distancer l'Allemand Jan Ullrich», a réagi l'ancien coureur Bernard Thévenet, double vainqueur de la Grande Boucle. Pour sa part Jean-Marie Leblanc, directeur du Tour de France, la disparition de Pantani constitue une perte énorme pour le cyclisme mondial.
Il a estimé que Marco Pantani était «sans doute le dernier grand grimpeur que l'on ait connu dans le Tour de France, dans le Tour d'Italie, dans le cyclisme». Avant d'ajouter «le vrai grimpeur, capable de faire des différences lors de ses démarrages dans la montagne». Acquitté par le tribunal de Tione en octobre, le Pirate avait laissé entendre que sa carrière de cycliste était finie. «Je fais toujours du vélo, juste pour tourner les jambes. Mais le cyclisme est la dernière chose à laquelle je pense. Je n'ai pas fréquenté de salle de sports depuis des mois. J'ai pris 15 kg et j'ai le physique d'un taurillon», avait-il déclaré. Ses derniers jours, le Pirate les a vécus tout seul.
Selon le journal La Repubblica, ses derniers mots sur les feuillets laissés dans sa chambre d'hôtel, «ils ne voulaient punir que moi». Allusion faite au problème de dopage dans le cyclisme.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.