Depuis la sortie peu glorieuse de l'équipe nationale de la CAN, la fédération est mise dans le collimateur. Mais cette structure de notre football est relayée dans l'erreur par ses multiples dérivés qui sont les ligues et surtout le Groupement national de football. Depuis la sortie peu glorieuse de l'équipe nationale de la CAN, la fédération est mise dans le collimateur. Mais cette structure de notre football est relayée dans l'erreur par ses multiples dérivés qui sont les ligues et surtout le Groupement national de football. Le GNF étant l'institution qui coiffe le championnat , on peut deviner qu'il y a à boire et à manger au sein de son groupe dirigeant. C'est même la racine du mal de notre football quand on sait que certains bras cassés y siégent et sévissent dans l'impunité. Premier constat de ce dysfonctionnement : le GNF n'a pas tenu son assemblée générale depuis trois ans. Il baigne dans l'illégalité alors qu'il devait donner l'exemple aux clubs en respectant scrupuleusement le règlement et son statut. Du coup son bureau ne représente plus rien. C'est la loi de la démocratie dans un pays où l'Etat de droit prime sauf dans le football où la dictature du fait accompli est devenue une règle. Le pire c'est que les membres du GNF ne se contentent pas de cette violation de la loi en cultivant l'incompétence, la négligence et les manœuvres dilatoires. L'ex-président du Chabab, Wahid Jamai, en connaît quelque chose, lui qui a été radié à vie pour avoir critiqué la gestion du GNF. Terrible ! Le comble c'est qu'il a interjeté appel depuis la saison dernière et la fédération n'a pas eu encore le temps de statuer sur cette affaire. Voilà comment on gère notre football au quotidien pour que l'on s'étonne, outre mesure, de ce qui est advenu de l'équipe nationale. La palme de ce jeu perfide revient à Driss Garti de l'USK qui colle à notre football depuis les années soixante. Non seulement il n'a pas voulu prendre sa retraite, mais il trempe dans des manœuvres qui minent les clubs et suscitent les conflits. À commencer par son équipe, l'USK, d'où il a été évincé en début de saison par la voie démocratique et où il a voulu revenir par des actions illégales. Il est suivi dans ces manœuvres par son ami l'enseignant, Mohamed Naciri, qui jure que personne ne le fera bouger du Chabab où il a trouvé refuge depuis les années 70. Le directeur administratif du GNF, Mohamed Lemrani, fait mieux que ses deux compères en percevant deux salaires du ministère de la jeunesse et des sports et du Groupement. Fichtre! Qu'est-ce qu'on manque de cadres chez nous pour recruter à vie des enseignants, des fonctionnaires et des retraités pour diriger notre football ?