«La performance de l'entreprise passe par la performance de son dirigeant», un objectif sur lequel s'est penché le Centre des jeunes dirigeants (CJD). «La performance de l'entreprise passe par la performance de son dirigeant», un objectif sur lequel s'est penché le Centre des jeunes dirigeants (CJD). Convaincu du rôle multidimensionnel que revêt l'entreprise, le CJD s'est pris pour mission de développer la performance de ses jeunes adhérents. Un ensemble de valeurs qui tracera par la suite la voie à toute entreprise désirant servir au mieux son économie et les hommes qui l'entourent. La notion de la performance globale vient illustrer cet engagement et met en place un modèle de performance pérenne. «La performance globale se veut une démarche à part entière, une course de fond qui démarre par les valeurs», a souligné Laila Baghdadi, secrétaire générale du CJD en charge des outils de la performance globale lors d'un point de presse tenu, jeudi 14 juin, à Casablanca. Les valeurs sur lesquelles repose cette notion ne sont autres que la solidarité, la responsabilité, la loyauté, le respect et la dignité humaine. Tenant compte de ces éléments, la notion de la performance globale s'articule autour des piliers d'ordre économique, social, sociétal et environnemental. «La performance globale de l'entreprise doit intégrer essentiellement la performance économique, mesurée par le bilan financier. De même elle doit placer la notion du capital humain au centre de ses réflexions», précise Hazim Sebbata, président national du CJD. Et de poursuivre que «la performance sociétale est une composante indispensable visant à consolider les liens entre l'entreprise et la communauté où elle évolue, sans oublier la composante environnementale axée sur la capacité de l'entreprise à améliorer son écosystème». Bien que la performance globale soit à l'état embryonnaire, cette notion a réussi à séduire bon nombre des membres du CJD. «Nous comptons concrètement deux commissions dont une à Casablanca et l'autre à Rabat. Une troisième verra le jour prochainement à Marrakech. Au total, 22 entreprises sont convaincues de cette démarche à laquelle elles ont adhéré sans hésitation», indique M. Sebatta. Pour sa part, Mme Beghdadi a révélé que les premiers commentaires recueillis, dans ce sens, sont plus que favorables. Les jeunes dirigeants ont fait preuve d'une prise de conscience quant à la dimension de leurs missions. «Après avoir touché de près à la performance globale, la notion de l'entreprise a changé. Pour les jeunes dirigeants ayant accédé à cette démarche, l'entreprise aujourd'hui a plus de finalité que ses parties prenantes», indique-t-elle. En perspective, le CJD ambitionne d'atteindre une commission par secteur, soit 8 commissions de performance globale d'ici la fin de l'année. Entre-temps, le CJD met à la disposition de ses membres deux outils de performance. Il s'agit à la fois du «GPS» qui permet de tracer une cartographie de sa performance et d'en mesurer le progrès ainsi que le jeu «I nove you» qui introduit l'évaluation dans une ambiance d'échange et de convivialité.