La livraison se fera en deux étapes. La première sera réalisée fin 2013 début 2014, tandis que la deuxième ne s'effectuera Le tarmac du terminal 1 de l'aéroport Mohammed V a accueilli le Boeing 787 Dreamliner. Ce tout dernier fleuron de ce grand constructeur aéronautique, est arrivé dimanche en provenance de Tashkent (Ouzbékistan) pour réaliser sa 39ème escales à Casablanca, laquelle fait partie d'un programme de tournée mondiale. En effet, depuis décembre dernier, l'avion parcourt les quatre coins du monde. La Chine étant sa première destination, il compte achever cette tournée à Abu Dhabi avant de rentrer au bercail à Seattle. L'étape de Casablanca n'est pourtant pas fortuite. La compagnie nationale Royal Air Maroc, dans le cadre de la modernisation et le rajeunissement de sa flotte, avait déjà commandé en août 2005, quatre «avions de rêve», comme le surnomment les constructeurs. Toutefois, il est à signaler que la livraison desdits avions, se fera en deux étapes. La première sera réalisée fin 2013 début 2014, tandis que la deuxième ne s'effectuera qu'à la fin 2015. Aussi, est-il prévu de commander vraisemblablement un cinquième avion en 2016. Driss Benhima, PDG de la RAM s'est prononcé dans ce sens en affirmant que «le premier arrivage du B787 Dreamliner aura lieu dans deux ans. Ce modèle d'avion est le premier avion de taille moyenne capable d'effectuer des vols long-courriers, et permettra à notre compagnie aérienne d'ouvrir de nouvelles routes directes, notamment Shanghai». Et si l'appareil peut réaliser des longs courriers de ce genre, cela doit être dû à une technologie de pointe. C'est effectivement ce qu'a expliqué Van Rex Gallard, vice-président des ventes en Amérique latine et en Afrique du Nord chez Boeing. «De nouvelles technologies et de nouveaux processus ont été développés pour aider Boeing et ses fournisseurs à atteindre des niveaux de performances sans précédent à chacune des phases du programme. Par exemple, en fabriquant une section de fuselage constituée d'une seule pièce, 1.500 tôles d'aluminium et 40 à 50.000 pièces de fixation ont été supprimées». De plus, cet avion se veut aussi écologique. «Le 787 révolutionne le transport aérien en permettant à des avions de taille moyenne de parcourir des distances aujourd'hui réservées aux gros porteurs, et aussi en améliorant son impact sur l'environnement, à commencer par des économies de carburant sans précédent. Pour un vol comparable, cet appareil consomme 20% de carburant en moins que ses concurrents, tout en atteignant des vitesses similaires à celles des plus gros porteurs actuellement sur le marché», précise M. Gallard. Il est à noter que le prix de ce bijou s'élève à 193 millions de dollars. Et pour se l'offrir, les compagnies aériennes ont dû casser leurs tirelires, mais le jeu en vaut la chandelle.