Lors de sa treizième session à Genève, le groupe de travail du Conseil des droits de l'homme des Nations Unies chargé de l'examen périodique universel a pris plusieurs recommandations. Lors de sa treizième session à Genève, le groupe de travail du Conseil des droits de l'homme des Nations Unies chargé de l'examen périodique universel a pris plusieurs recommandations. Parmi celles –ci figurent la promulgation d'une loi spécifique sur les violences faites aux femmes, l'abrogation de l' article 475 du Code pénal et la révision du Code de famille afin d'empêcher le mariage des mineurs. Les droits des femmes ont ainsi occupé une place de taille dans les débats lors de l'examen mardi dernier. «Le gouvernement marocain a accepté 140 des 148 recommandations émises par le Groupe de travail. 34 de ces recommandations traitent des questions des droits des femmes dont 15 parmi celles-ci appellent à une loi spécifique contre les violences faites aux femmes», indique un communiqué de l'ONG internationale Global Rights. Une alliance d'associations locales des droits des femmes, en collaboration avec Global Rights, a effectué une mission de plaidoyer tout au long de la session la semaine dernière. «Nous avons pu nous entretenir avec plus d'une cinquantaine d'Etats membres et observateurs du Conseil afin de présenter les principaux lignes de notre rapport sur les violences faites aux femmes et nos revendications. L'objectif étant d'encourager les représentants à les inclure dans leurs questions et recommandations dans le dialogue interactif avec le gouvernement marocain», a expliqué Me Mohammed Lahbib Ben Cheikh de l'Association des jeunes avocats de Khemisset. Le groupe de travail a relevé qu'en matière des droits des femmes le bilan est loin d'être positif. En effet, en 2008 le Maroc avait déjà déclaré auprès du Conseil des droits de l'homme qu'un projet de loi sur les violences à l'encontre des femmes était en cours. Cela dit, aucune législation n'a encore vu le jour. Le groupe de travail a aussi rappelé que le gouvernement avait décliné une recommandation visant à lever les réserves à la Convention sur l'élimination de toutes les formes de discrimination à l'égard des femmes.