Les échanges commerciaux entre le Maroc et Israël augmentent de 40 % en 2024    Quatre individus incarcérés pour diffamation et menaces, une mineure impliquée placée en centre de protection    Olivier. Des rendements en hausse avec Al Moutmir    Le Groupe OCP améliore son chiffre d'affaires de 6% à fin 2024    CUPRA Maroc lance le nouveau Formentor dans un showroom flambant neuf    Le Sénégal prépare son adhésion aux banques régionales    Présidentielle au Gabon. La course aux candidatures est lancée    L'Afrique a besoin d'investissements (Heineken Lokpobiri)    Nigeria. Croissance accélérée mais en deça des attentes    La fonte des glaces pourrait ralentir un courant océanique crucial en Antarctique    Tennis. Le Maroc brille en Afrique    Plus de 45 000 participants au Marathon de Tel-Aviv, présence marocaine remarquée    FIFA - IFAB : Des amendements aux Lois du Jeu applicables des le 1er juillet prochain    Le chef de la diplomatie kazakhe Murat Nurtleu tisse de nouveaux partenariats économiques à Rabat    Alerte météo. Pluies orageuses et chutes de neige    Bourse de Casablanca : ouverture dans le vert    Suspension de l'Aïd : la prime en sursis ?    Université Al-Qods : L'Agence Bayt Mal Al-Qods lance la Chaire des études marocaines    Paris va présenter à Alger une liste de « plusieurs centaines de personnes » aux profils « dangereux »    Zone euro : L'inflation baisse à 2,4% en février    Indice de démocratie : le Maroc gagne deux places    Banque : Bank of Africa soutient les enseignants retraités    Aïd Al-Adha : Le Comex de l'Istiqlal salue la décision Royale et appelle à un programme d'urgence pour développer le cheptel national    Entre le Maroc et la Belgique, Chemsdine Talbi a fait son choix    FIFAGate : Sepp Blatter et Michel Platini à nouveau devant la justice suisse    PSG : Achraf Hakimi est-il actuellement le meilleur joueur de Ligue 1?    Dossier : Comment concilier Ramadan et sport ?    Botola DII.J19: Le KACM décolle, le RCAZ sombre !    Dialogue social : Saint-Gobain et l'UNTM renouvellent la convention collective    BYD et DJI lancent un système de drone intégré aux véhicules [Vidéo]    Marruecos expulsa a ciudadano español de Dajla    Meknès : Un quinquagénaire accusé de torture et consommation de chats    Tunnel de drogue : La Garde civile fait ses cherches depuis «des années» entre le Maroc et Ceuta    Du quartz découvert pour la première fois sur Mars attestant d'« anciennes circulations d'eau sur la planète rouge »    Japon: près de 1.700 pompiers mobilisés contre des feux de forêt records    UE : Les niveaux de pollution encore trop élevés    Edito. En toute humilité…    Culture : Akhannouch inaugure le Musée de la reconstruction d'Agadir    Oscars : "Anora" meilleur film, et Adrien Brody meilleur acteur pour la deuxième fois    Ana Palacio rend hommage à Mohamed Benaïssa : «diplomate de l'équilibre et passeur entre les rives»    Sahara : Le Maroc expulse un Espagnol de Dakhla    Ramadan: Le Roi Mohammed VI reçoit un message de félicitations de la part du SG de la Ligue arabe    Sahara. L'Albanie soutient la proposition marocaine    Musique : Le Ramadan des Instituts français    Aziz Akhannouch inaugure le Musée de la reconstruction d'Agadir    Décès de Mohamed Benaissa, ancien ministre des Affaires étrangères et maire d'Asilah    Installation des membres de la Commission du Fonds d'aide à la production cinématographique    Mohamed Benaïssa, ancien ministre des Affaires étrangères tire sa révérence à l'âge de 88 ans    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Travail des «petites bonnes» : Les ONG dénoncent les défaillances du projet de loi
Publié dans Aujourd'hui le Maroc le 23 - 05 - 2012

«Il s'agit d'un texte juridique global et non d'une loi spécifique pour protéger les filles mineures. Il ne constitue pas une stratégie pour abolir cette pratique».
Au Maroc, entre 60.000 et 80.000 filles âgées de 8 à 15 ans sont exploitées en tant que domestiques. Des chiffres alarmants qui traduisent l'ampleur du phénomène dans notre pays. Depuis sa création en 2009, le Collectif pour l'éradication du travail des petites bonnes, qui regroupe 34 associations, mène un rude combat pour éradiquer ce fléau. Devant les maigres mesures adoptées par le gouvernement dont un projet de texte de loi global réglementant «les conditions d'emploi du personnel de maison», le collectif a décidé de passer à la vitesse supérieure. Une journée de réflexion sur la stratégie de plaidoyer pour l'abolition du travail des «petites bonnes» sera organisée le samedi 26 mai à Rabat. L'objectif étant de débattre des mesures à prendre pour mettre fin à cette pratique contraire aux dispositions des textes internationaux et nationaux sur le respect des droits de l'enfant. Le Collectif estime que le projet de texte de loi présente plusieurs défaillances pour garantir la protection des enfants et la promotion de leurs droits. «Il s'agit d'un texte juridique global et non d'une loi spécifique pour protéger les filles mineures. Il ne constitue pas une stratégie pour abolir cette pratique», déplore Omar Saâdoun, coordinateur du Collectif. Pour les associations membres du Collectif, ce texte est censé constituer une loi spécifique telle que prévue dans l'article 4 du Code du travail promulgué depuis 2004. Ce qui n'est pas le cas. Autres limites dénoncées par le Collectif : le texte en question n'oblige pas les personnes au courant de cas de «petites bonnes» à informer les instances ayant l'autorité d'intervenir sur le lieu de leur «exploitation». En outre, le projet de loi ne traite pas du mode et des conditions de retrait et d'accueil des «petites bonnes» retirées du lieu d'exploitation pour les préparer à leur réinsertion dans des structures adaptées. Le Collectif dénonce aussi le fait que le texte ne traite pas des dispositions légales et pratiques de réinsertion des petites filles dans leur famille et dans l'école. La responsabilité explicite de l'Etat dans la prise en charge de ce processus comprenant le retrait, la remise en état, la réinsertion et le suivi ne figurent pas dans le projet de loi. Le Collectif reproche l'absence de dispositions mettant en cause la responsabilité des parents qui mettent leurs filles mineures en «location». Par ailleurs, le coordinateur du Collectif estime que les sanctions prévues par le projet de loi ne sont pas assez lourdes et qu'une révision s'impose. Rappelons que l'article 18 prévoit une amende de 25.000 à 30.000 DH pour toute personne qui fait travailler une employée de maison de moins de 15 ans. En cas de récidive, l'amende est doublée et une peine de prison de un à trois mois ou l'une de ces deux punitions. Est puni d'une amende de 20.000 à 50.000DH tout intermédiaire dans l'emploi d'une personne de moins de 15 ans. En cas de récidive, l'amende est doublée et une peine de prison de un à six mois ou l'une de ces deux punitions est prévue.

Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.