La fermeture de Mégaupload a certes des visées quelque peu légitimes mais la manière est contestable. La fermeture de Mégaupload a certes des visées quelque peu légitimes mais la manière est contestable. Lutter contre le partage illégal des contenus et l'irrespect des droits d'auteur est de bonne augure mais les utilisateurs qui utilisaient ce service en toute quiétude ne doivent pas payer les pots cassés du flou juridique sur le net. La plate-forme aujourd'hui inaccessible ne servait pas uniquement au téléchargement de contenus (films, musique, etc.) elle offrait également un service de stockage illimité de contenus. Les usagers de ce service se sont trouvés aujourd'hui dépourvus de leurs données. Megaupload fonctionnait, en effet, à l'instar de Dropbox comme un disque dur virtuel où des millions d'utilisateurs, particuliers et entreprises, avaient stocké bon nombres de leurs données. Que l'on se rassure. L'organisation Electronic Frontier Foundation (EFF) a collaboré avec l'un des hébergeurs de Megaupload, Capathia Hosting, et ils ont pris l'initiative de lancer MegaRetreival.com : un site web destiné aux personnes qui veulent récupérer leurs fichiers légitimes. Pour ce faire, les intéressés doivent se rendre sur le site web de Megaretrieval et de contacter EFF pour pouvoir récupérer leurs fichiers. L'hébergeur Carpathia Hosting rassure qu'il n'a pas accès direct aux données des clients Megaupload. Son rôle se limiterait au simple recueil des demandes et leur transmission en partenariat avec l'EFF.