Depuis son adhésion à l'Istiqlal en 1981, date de l'obtention de son baccalauréat, M. Baraka a fait une ascension fulgurante au sein du parti. En 1989, il a été élu membre du conseil national du parti, puis membre du comité central en 1998 avant d'intégrer le comité exécutif en 2003. Il est le gendre et l'homme de confiance de Abbas El Fassi, chef de gouvernement sortant. L'istiqlalien Nizar Baraka, en sa qualité d'ancien ministre délégué chargé des affaires économiques et générales, était par excellence l'homme des dossiers épineux au sein du gouvernement sortant de M. El Fassi. Et aujourd'hui, c'est une tâche encore plus lourde qu'il assume, à savoir la gestion du ministère de l'économie et des finances, succédant au patron des Rnistes, Salaheddine Mezouar. Tout au long du processus de concertations mené par M. Benkirane pour la formation du gouvernement, et jusqu'à la dernière minute, personne ne s'attendait à cette nomination. Et pourtant, aussitôt annoncée, elle n'a pas été contestée. Ceci s'explique, selon les observateurs, par les qualités et la compétence reconnues au nouveau ministre. Il s'agit de l'une des grosses pointures sur lesquelles le nouveau chef de gouvernement table pour mener à bien son action gouvernementale. D'ailleurs, dans le cadre du gouvernement sortant, M. Baraka supervisait des dossiers stratégiques pour le développement socio-économique du Maroc, tels le soutien du pouvoir d'achat et la politique des prix, l'économie sociale et la présidence marocaine de l'OCDE sur l'investissement international dans la région MENA. Dans le cadre du gouvernement Benkirane, l'istiqlalien mise, également, sur des axes stratégiques. Lors de sa première sortie médiatique après sa nomination, M. Baraka a présenté son plan d'action qui a pour objectif de maîtriser le déficit public, assurer un meilleur ciblage des politiques publiques et de développer de nouvelles formes de financement, à travers des partenariats public-privé, notamment dans les domaines sociaux, de l'éducation et de la santé. Ce natif de Rabat a fait un parcours sans faute. Après avoir obtenu son baccalauréat en 1981, il rejoint la Faculté de droit Mohammed V-Agdal. Il obtient un diplôme en économétrie en 1985 et se rend à l'Université Aix-Marseille en France où il décroche un doctorat en sciences économiques en 1992. Une formation académique qui lui a ouvert la voie pour un parcours professionnel encore plus brillant. Après avoir enseigné à la Faculté de droit Mohammed V-Agdal et à l'Institut national d'économie sociale, il rejoint le ministère des finances en 1996. Dans le cadre de ce département, il a assumé plusieurs postes de responsabilité, dont celui de directeur-adjoint de la Direction des études et des prévisions financières. Depuis son adhésion à l'Istiqlal en 1981, date de l'obtention de son baccalauréat, M. Baraka a fait une ascension fulgurante au sein du parti. En 1989, il a été élu membre du conseil national du parti, puis membre du comité central en 1998 avant d'intégrer le comité exécutif en 2003. A l'Istiqlal, M. Baraka s'occupait également de la gestion des grands dossiers. Président de la commission économique et de la commission des relations extérieures du parti en 2009, il a supervisé la commission chargée de l'élaboration de la conception du parti sur la régionalisation avancée en 2010 et de l'élaboration du programme électoral du parti lors des Communales de 2009 et des Législatives de 2011. D'ailleurs, selon les observateurs, parmi les noms qui circulent au sujet du successeur de Abbas El Fassi à la direction du parti, le nom de M. Baraka n'est pas à écarter. A ne pas perdre de vue que M. Baraka est également actif dans nombre d'associations et organisations nationales et internationales. Vice-président de l'Internationale démocratique africaine des partis du centre depuis 2005, il a également été nommé par SM le Roi, en janvier 2005, membre du Comité Averroès pour le rapprochement entre les peuples marocain et espagnol. M. Baraka a également contribué au Rapport du Cinquantenaire sur le développement humain et il est aussi membre du conseil d'administration du Conseil déontologique des valeurs mobilières en 2004 et de l'Observatoire national du développement humain en 2006.