Hier mercredi, un violeur en série, arrêté lundi dernier à Tétouan, a été traduit devant le parquet général près la Cour d'appel de la même ville, apprend-on d'une source policière. Hier mercredi, un violeur en série, arrêté lundi dernier à Tétouan, a été traduit devant le parquet général près la Cour d'appel de la même ville, apprend-on d'une source policière. Il s'agit d'un repris de justice, âgé de vingt-et-un ans, qui a déjà purgé une peine d'un an de prison ferme pour avoir commis un viol doublé d'un vol et de coups et blessures. Libéré en mai dernier, il a fait, quelques jours plus tard, deux premières victimes. Il s'agit de deux écoliers, âgés de huit et neuf ans, qui venaient de sortir de leurs classes pour aller chez eux. Malheureusement, sous la menace d'une arme blanche, ils ont été conduits par ce jeune repris de justice vers un coin et les a violés l'un après l'autre. Sa troisième victime était une femme sexagénaire qu'il avait agressée chez elle. Sans pitié, il a abusé d'elle avant de lui subtiliser son argent et disparaître. Deux autres victimes, deux sœurs mineures, ont été violées chez elles l'une devant les regards de l'autre. Selon leurs déclarations devant la police de la ville de la colombe blanche, elles ont ouvert la porte à un jeune homme qui demandait un verre d'eau. Quand l'une d'elles est partie à la cuisine pour chercher de l'eau, le jeune homme s'engouffre dans la maison et ferme la porte. A l'aide d'un couteau, il les a menacées de meurtre si elles ne cédaient pas à ses besoins et si elles demandaient du secours. De la même manière, il est arrivé à attaquer une fillette de dix ans qui venait, au début de ce mois courant, de rentrer chez elle en provenance de l'école. En l'absence de ses parents, le violeur l'a même dépucelée avant de prendre la poudre d'escampette. Sa septième victime n'est autre qu'un garçon de dix ans. Celui-ci est arrivé à résister à la tentative de son agresseur qui l'a attaqué chez lui après lui avoir demandé un verre d'eau. Six mois plus tard, les limiers de la 4ème section judiciaire de la PJ de Nador sont arrivés à l'arrêter chez sa tante se basant sur les signalements révélés par les victimes. En fait, depuis le divorce de ses parents et leur remariage, il a été pris en charge par son grand-père. Le mis en cause a commis également plusieurs vols à l'arraché.