La Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) condamne le vote du Parlement européen de bloquer le renouvellement et la prorogation de l'accord de pêche entre l'Union européenne et le Maroc. La Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) condamne le vote du Parlement européen de bloquer le renouvellement et la prorogation de l'accord de pêche entre l'Union européenne et le Maroc. A travers un communiqué, la Fédération des pêches maritimes (FPM) relevant de la CGEM, qui regroupe l'ensemble des opérateurs du secteur, notamment les Chambres de pêche maritime et leur Fédération, la Confédération nationale de la pêche côtière, l'Association de la pêche hauturière (APAPHAM) et les Associations de la pêche côtière et artisanale, a tenu à démontrer sa position relative à ce vote. Ce communiqué met en exergue les prérogatives que voit la fédération dans la non-prorogation de l'accord. D'abord, elle se félicite de la décision prise par le gouvernement de mettre fin à toute activité de pêche de la flotte européenne, et rejette ce type d'accord, fondé sur l'extraction des ressources halieutiques nationales. En effet, la flotte espagnole qui opérait dans les eaux marocaines pêchait à elle seule environ 400.000 tonnes de poisson par an et le montant que versait l'Union européenne était de 36 millions d'euros. Cependant, la fédération encourage plutôt les accords de coopération maritime avec les pays tiers axés sur la promotion des activités annexes à la pêche et qui auront pour objectif de promouvoir d'autres chantiers tels ceux de construction et de réparation navale et sur le processus de valorisation in situ des produits halieutiques. La fédération désapprouve, par contre, toute ingérence de professionnels étrangers dans la conduite de la politique interne du secteur vis-à-vis de l'UE. Selon le communiqué, la FPM reste convaincue que «notre pays est en mesure de développer le secteur de la pêche grâce à ses propres moyens», et ainsi assurer son autarcie. Par la suite, la fédération réaffirme la détermination des professionnels à œuvrer dans cette perspective afin de faire de ce secteur un des leviers essentiels dans le développement économique et social du pays, conformément aux hautes directives de Sa Majesté le Roi Mohammed VI.