La peine de mort est la peine requise, mardi soir, par le représentant du ministère public près la chambre criminelle près la Cour d'appel de Casablanca contre le baron de la drogue La peine de mort est la peine requise, mardi soir, par le représentant du ministère public près la chambre criminelle près la Cour d'appel de Casablanca contre le baron de la drogue, Najib Zaïmi, et quatre complices impliqués directement dans l'affaire de meurtre de Mohamed Zaïmi, cousin du principal mis en cause. Quant à Mohamed Jalmad, l'ex-chef de la Sûreté régionale de Nador, et les trente-six autres mis en cause impliqués dans cette affaire dont les quatre policiers, les quatre gendarmes, les quatre éléments des Forces auxiliaires, l'élément du deuxième bureau des services secrets militaires, le caïd d'un arrondissement urbain à Nador, le représentant du ministère public a sollicité les trois juges de la Cour de les juger coupables et les condamner aux peines qui conviennent. Lors du réquisitoire, le parquet général a mis en exergue la violence horrible que la victime, Mohamed Zaïmi, avait subie avant d'être tué et enterré dans la ferme de Najib Zaïmi. Le représentant du ministère public a précisé que Najib et ses sbires avaient ligoté les mains et les pieds de Mohamed et lui ont fait subir les pires tortures trois semaines durant avant qu'il rende l'âme. Sans pitié, ils ont aspergé son corps d'esprit de sel, électrifié sa partie intime, l'ont étouffé en mettant sa tête dans un seau rempli d'eau, introduit une bouteille dans son orifice anal et l'ont obligé à boire l'urine de Najib Zaïmi. Quand il a expiré, il a été enterré les mains et les pieds ligotés. «C'était le sommet de l'horreur. Des tortures qui dépassent l'imagination», a précisé le représentant du ministère public. Celui-ci a ajouté que deux autres personnes, à savoir un certain El Mallali et un autre, Azzedine, ont eu droit au même traitement, mais n'ont plus donné signe de vie. «Peut-être qu'ils les ont tués et les ont enterrés quelque part», a-t-il affirmé. L'audience devra reprendre aujourd'hui, jeudi, pour permettre aux avocats de la défense d'entamer leurs plaidoiries.