A. Radi (USFP) : «Un impact positif du processus de réforme» Le parti de la rose espère que le processus de réforme aura un impact positif sur le taux de participation. L'USFP se mobilisera lors de la campagne pour amener les citoyens à participer au scrutin. «Le taux de participation constitue l'un des principaux enjeux des prochaines élections. Nous comptons motiver fortement nos militants pour qu'ils incitent de leur côté les citoyens afin d'atteindre un taux élevé. C'est aussi un thème que nos candidats pour les législatives doivent aborder. D'ailleurs, on va essayer d'organiser un meeting lors de la campagne sur cette question», souligne Abdelouahed Radi, premier secrétaire de l'USFP. «Logiquement, les réformes en cours et la nouvelle Constitution doivent avoir un impact positif sur le taux. Et c'est ce que nous espérons. Nous souhaitons que les citoyens fassent le déplacement massivement le 25 novembre aux bureaux de vote. Ce qu'il faut aujourd'hui c'est d'éduquer les citoyens pour qu'ils participent activement à la vie publique dans le présent et dans l'avenir», ajoute-t-il. A. Touhami (PAM) : «Le citoyen doit assumer sa responsabilité» Selon Ahmed Touhami, membre du bureau politique du PAM, «entre autres activités, le programme commun du parti dans le carde de l'Alliance pour la démocratie s'inscrit dans le contexte de la mobilisation des citoyens pour ces élections, puisqu'il a pour but de répondre aux véritables besoins et soucis et aux sujets qui intéressent au quotidien la population». Et d'ajouter : «Mais en dernier lieu, nous sommes dans une démocratie donc la décision revient au peuple. Ainsi le citoyen doit assumer sa responsabilité et faire son choix». M. Touhami a expliqué que ce qui importe aujourd'hui c'est que les défis de la société, les sujets posés en débats impliquent et intéressent tout le monde. «Ces échéances n'ont pas qu'une dimension électoraliste limitée à des sièges au Parlement, au choix d'une majorité ou d'une opposition, mais elles ont pour but l'émergence d'un projet de société ceci dans un contexte marqué par la nouvelle Constitution, la dynamique que connaît le monde arabe, la crise financière, la mondialisation», souligne-t-il. «Nous sommes à un tournant. Donc chacun doit décider de la position à adopter. Dans ce sens, le citoyen ne doit pas être négatif et laisser les autres décider à sa place», a-t-il conclu. M. Ansari (Istiqlal) : «Nous sommes optimistes» «D'un côté, nous sommes optimistes par rapport au taux de participation. Déjà, tous les effectifs de notre parti, bureau politique, section féminine, organisation de jeunesse, élus, conseilles, militants sont mobilisés afin que les citoyens participent et aillent s'inscrire sur les listes électorales», a indiqué à ALM Mohamed Ansari, membre du bureau politique de l'Istiqlal. Et d'ajouter : «On espère par là, qu'il y aura une mobilisation exemplaire des citoyens, ceci dans le contexte des avancées de la nouvelle Constitution». Toutefois M. Ansari n'a pas manqué de pointer du doigt des indices qui, selon lui, n'augurent rien de bon au risque de donner une mauvaise impression chez le citoyen. «Il s'agit de phénomènes qui portent atteinte à l'exercice de la démocratie et qui mettent dans l'embarras et dans un même sac tous les acteurs politiques. Comment se fait-il que des gens qui ont approuvé au début le programme gouvernemental se retrouvent en fin de mandat un pied dans la majorité, un pied dans l'opposition. Ce genre d'attitude peut rendre confus, toute tendance confondue, les élites, les observateurs et le premier intéressé le citoyen», a souligné M. Ansari.