Le département de la pêche maritime a annoncé récemment l'interdiction du ramassage et de commercialisation des coquillages au niveau de Boujdour. Le département de la pêche maritime a annoncé récemment l'interdiction du ramassage et de commercialisation des coquillages au niveau de Boujdour. Dans un communiqué publié récemment, ledit département annonce qu'il est interdit de récolter et de commercialiser les coquillages bivalves issus de la zone conchylicole Aoufist relevant de la province de Boujdour. L'objectif est de protéger le consommateur contre toute intoxication alimentaire à l'amont du circuit de commercialisation de ces produits. «Les résultats d'analyses effectuées par l'Institut national de recherche halieutique au niveau de la zone conchylicole Aoufist dénotent la présence de biotoxines marines dans les coquillages à des teneurs anormales», indique ce communiqué. Et d'ajouter qu'il est recommandé aux consommateurs de ne s'approvisionner qu'en produits conditionnés dans les marchés de vente autorisés (marchés officiels). Ce département met en garde que les coquillages colportés ou vendus en vrac ne dispoent aucune garantie de salubrité et constituent un danger pour la santé publique. Cette décision a été prise suite aux recherches scientifiques effectuées par l'Institut national de recherche halieutique dans cette région, et qui s'accompagnent de mesures de surveillance. Ainsi, une fois la zone est classée c'est le laboratoire de la surveillance de la qualité et de la salubrité du milieu marin qui entame un programme de surveillance qui vise les activités suivantes : surveillance bactériologique, surveillance chimique, et surveillance phytoplancton toxique. Le ramassage et la commercialisation des coquillages sont parmi les activités les plus exercées dans les plages situées près de Boujdour et représentent un atout considérable pour cette ville, notamment la création d'emplois directs et indirects. Cette zone est également réputée être parmi les plus poissonneuses du littoral marocain. Rappelons que la décision de l'interdiction a été prise au niveau de la commission interministérielle en charge du suivi du milieu marin et des coquillages laquelle commission est composée des ministères de l'agriculture, de la pêche maritime, de la santé et de l'intérieur.