Le juge d'instruction près la Cour d'appel d'El Jadida reprend, ce jeudi, l'examen de l'affaire de la petite bonne Khadija, mortellement torturée par la fille de son employeuse. Khadija est décédée fin juillet à El Jadida des suites des sévices que lui aurait fait subir la fille de son employeuse qui la payait mensuellement à quatre cents dirhams. La fillette qui travaillait à Casablanca a été «prêtée» pour les vacances à El Jadida à la fille de son employeuse, âgée de trente-et-un ans, et son mari, son aîné d'une dizaine d'années. Mais, elle a été retrouvée morte dans la maison de celle-ci une semaine plus tard. Son corps portait encore les traces des sévices lui ayant été infligés. Le père de la victime a préféré abandonner les poursuites contre les tortionnaires, mais les associations de la société civile sont intervenues pour l'empêcher de se désister et se sont constituées partie civile. Par ailleurs, lors de la dernière audience d'instruction du 5 octobre, les parents de la défunte ont présenté l'acte de naissance de leur fille. Et il s'est avéré que la fillette est âgée uniquement de sept ans et non de onze comme il a été prétendu au départ.