Une fois encore, l'affaire de dilapidation de plus de 115 milliards de dirhams à la CNSS a été reportée au 31 octobre. Un report décidé, lundi, dans l'après-midi, par la chambre criminelle près la Cour d'appel de Casablanca pour permettre d'une part aux avocats nouvellement constitués en faveur des mis en cause de préparer leur défense et d'autre part pour le représentant du ministère public d'examiner la réclamation de la convocation de quelques témoins présentée par quelques avocats de la défense. Vingt-trois des vingt-cinq mis en cause impliqués dans ce dossier étaient présents lors de cette quatrième audience. C'est sur la base du rapport de la commission d'enquête parlementaire de la Chambre des conseillers que le juge d'instruction près la Cour d'appel de Casablanca a mené une instruction sur cette affaire. Celui-ci a achevé sa mission en juin dernier en décidant de mettre en cause vingt-huit personnes. En fait, le rapport de la commission d'enquête parlementaire a précisé que le préjudice global subi par la Caisse s'élèverait à 115 milliards de dirhams depuis 1972, dépensés en marchés douteux, dont la responsabilité revient aux différents directeurs qui se sont succédé depuis 30 ans. Il s'agit de Mohamed Gourja, Mhamed Laâlej et de Rafik El Haddaoui.