A Casablanca, deux femmes ont été arrêtées pour avoir tenté d'introduire du haschich dissimulé dans des œufs durs à la prison d'Aïn Borja. Une troisième femme a été épinglée à Safi pour le même motif. À Casablanca, l'épouse et la sœur d'un détenu qui purge une peine d'emprisonnement de quatre ans pour trafic de drogue ont été arrêtées pour avoir tenté d'introduire à la prison d'Aïn Borja une importante quantité de haschich dissimulée dans des œufs durs. Les deux femmes avaient le droit de visite, lundi 12 septembre, à ce détenu arrêté depuis décembre 2008. Elles sont arrivées tôt le matin de ce jour avec les paniers qui renfermaient la nourriture, les paquets de cigarettes et les vêtements à la main. De coutume, les paniers des visiteurs sont fouillés par les surveillants chargés du contrôle. En fouillant les paniers portés par l'épouse et la sœur de ce détenu qui a passé deux ans et neuf mois des quatre ans de prison, l'un des surveillants a remarqué la grande quantité d'œufs durs portée par les deux femmes. Une centaine! Evidemment il ne pouvait pas consommer toute cette quantité en une semaine. Le surveillant a regardé les deux femmes sans leur adresser la moindre parole. Elles ont écarquillé les yeux. Le surveillant a saisi l'un des œufs durs et l'a jeté rapidement par terre. Facilement, la coquille de l'œuf s'est cassée. Et un morceau de haschich en est sorti. Les deux femmes ont échangé les regards. Le surveillant les a conduites vers une salle et a alerté son supérieur. Accompagné des autres surveillants, celui-ci a quitté son bureau pour aller voir les deux femmes. En effet, le chef de la prison a également alerté le procureur du Roi près le tribunal de première instance de Casablanca qui a donné, à son tour, ses instructions à la police judiciaire pour se déplacer à la prison et diligenter une enquête. Se rendant sur les lieux, les enquêteurs ont remarqué que la quantité de haschich saisi dépassait deux cents grammes. Soumise aux interrogatoires, la sœur du détenu a tout nié. Elle a prétendu n'avoir pas la moindre idée sur le haschich dissimulé dans les œufs durs. Au contraire, sa belle-sœur a avoué être chargée par son mari de vider les œufs sans casser leurs coquilles et les remplir de haschich. L'épouse a dévoilé, en conséquence, le nom du trafiquant de drogue chez lequel elle s'est approvisionnée. Les enquêteurs se sont lancés à sa recherche. Mais en vain. En fait, il court encore les champs. Et les deux femmes ont rejoint le détenu à la prison. Elles attendent qu'elles soient jugées par la chambre correctionnelle par le tribunal de première instance. Le lendemain, mardi 13 septembre, l'épouse d'un détenu à la prison de Safi avait l'intention de remettre un téléphone portable et son chargeur à son mari qui purge une peine d'emprisonnement pour trafic de drogue, ce qui a mis la puce à l'oreille d'un surveillant. Ce dernier le lui a permis, mais avec la condition qu'il le fouille. Effectivement, il a saisi le téléphone portable et lui a enlevé la coque. Et c'était la surprise ! À la place de la batterie, il y avait cinquante grammes de haschich. Le directeur de la prison et le procureur du Roi près le tribunal de première instance de Safi ont été avisés. La femme a été placée en garde à vue chez la PJ de la ville. Après quoi, elle a été conduite à la prison.