Les compétitions des 22-èmes championnats d'Afrique des nations ont pris fin avec la consécration de l'Angola. Ils font désormais partie du passé. L'allusion est faite à notre équipe nationale qui est sortie en huitième place du classement à l'issue de sa défaite face à son homologue algérienne par 61 points à 68. Le public national aurait souhaité beaucoup mieux, mais ce n'est pas une raison pour s'en prendre à nos basketteurs. Les compétitions des 22-èmes championnats d'Afrique des nations ont pris fin avec la consécration de l'Angola. Ils font désormais partie du passé. L'allusion est faite à notre équipe nationale qui est sortie en huitième place du classement à l'issue de sa défaite face à son homologue algérienne par 61 points à 68. Le public national aurait souhaité beaucoup mieux, mais ce n'est pas une raison pour s'en prendre à nos basketteurs. D'ailleurs, ils n'étaient pas allés au championnat d'Afrique pour le gagner. Leur objectif primordial était celui d'apprendre comme l'a courageusement exprimé Noureddine Ben Abdenbi, président de la Fédération Royale de Basket-ball (FRMBB). Ce n'est pas en quelques mois que l'on peut présenter une équipe compétitive au niveau continental. Notre basket existe certes depuis bien des décennies, avant même que les nations dominantes de nos jours ne commençassent à le pratiquer. Le Maroc est le premier pays au monde, après les USA, à avoir appliqué la forme des quatre quarts-temps dans son championnat. En vouloir à notre sélection serait logiquement injuste dans la mesure où le basket-ball ne suscite pas un grand intérêt chez les acteurs de marketing sportif. Un jeune basketteur n'est pas confiant quant à un avenir sûr dans la discipline qu'il pratique. Sur le plan matériel, c'est encore plus compliqué et même une rescousse d'outre-mer n'arrive pas vraiment à donner du punch aux effectifs locaux. On fait appel à des professionnels qui ne pratiquent pas au sein de leurs clubs, souvent de banlieue ou dans le meilleur des cas de seconde division. Et quand ils sont sous le maillot national, ils se prennent pour des vedettes de renommée. Des joueurs qui n'en font qu'à leur tête dans une course individuelle effrénée pour montrer qu'ils sont les meilleurs. D'autres se mettent à la place du coach et lui rectifient ses plans de jeu en adoptant une stratégie tout à fait en déphasage avec les instructions reçues avant le match ou dans les temps morts. Du côté de la fédération, personne n'ignore que tous est mis en œuvre pour promouvoir le basket national. Une autre confidence du président de la FRMBB dans ce sens est très signifiante. En effet, M.Ben Abdenbi estime que le jour où chacun d'entre nous comprendra que l'équipe nationale est plus un devoir qu'un honneur, les choses changeraient indéniablement. Certains observateurs qui suivent de très près l'évolution du basket-ball national s'interrogent pourquoi le Maroc tourne le dos à des pays où ce sport est continuellement prospère comme la Yougoslavie, la France ou l'Espagne. Nous manquons également d'entraîneurs diplômés et qui ne pensent même pas à aller faire des stages aux pays précités par exemple. Une initiative que seul l'ex-entraîneur de l'IRT avait entreprise en Espagne puisqu'il se déplaçait deux ou trois fois par an chez le voisin septentrional pour enrichir son expérience. L'espoir demeure quand même de mise avec l'ouverture du centre sport-étude et l'engouement de plus en plus manifeste des jeunes envers le basket-ball.