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Le surveillant général tue le directeur de «Dar El Hayat» et l'économe d'un hôpital
Publié dans Aujourd'hui le Maroc le 21 - 06 - 2011

Le surveillant général de «Dar El Hayat», un établissement pour les malades atteints de cancer, à Casablanca, a tué, vendredi, à coups de couteau le directeur de cette «Maison de la vie» et a gravement blessé l'économe de l'hôpital Bouafi.
Nous sommes le vendredi 17 juin. Il était 16 h 15 quand quelques piétons qui empruntaient leur chemin au niveau de la route n° 1029 à Sidi Maârouf-Ouled Haddou, à Casablanca, ont remarqué une voiture 4x4, marque Kia, de couleur blanche, immatriculée au Maroc, qui s'est déviée, à l'improviste, de son itinéraire pour aller directement heurter un poteau électrique. Les curieux qui se plantaient un peu plus loin de la scène ont remarqué également le chauffeur et un autre homme qui se tenait au siège situé à sa droite. Ce dernier semblait être gravement blessé. Ils ont cru qu'il s'agissait d'un accident de circulation. Ni plus ni moins. Seulement, ils ont aperçu un homme barbu, portant une «gandoura», armé d'un couteau, qui a ouvert le portail d'arrière et est descendu. De qui s'agissait-il ?
D'un troisième voyageur que le destin a sauvé ? Peut-être. Mais rien n'est certain pour eux. Quand ils se sont apprêtés d'avancer vers la voiture pour sauver le chauffeur et son compagnon, ils ont remarqué que l'homme armé de couteau était parti à toutes jambes. Il s'est acheminé directement vers un terrain vague. Pourquoi ? Ils n'ont pas de réponse. Mais, ils ne sont pas restés les mains croisées. Au contraire, ils ont aussitôt réagi. Ils ont couru derrière lui et ont réussi à l'attraper quelques dizaines de mètres plus loin. Ils lui ont arraché le couteau par lequel il les a menacés et ils l'ont immobilisé. Par la suite, ils l'ont conduit vers la voiture autour de laquelle s'attroupaient d'autres curieux. En fait, ils ont vu ce qu'ils n'avaient jamais imaginé voir. Ils ont vu deux hommes occupant les deux premiers sièges de la voiture, gisant dans une mare de sang. Ils étaient gravement blessés, mais encore en vie. C'est horrible. L'un était poignardé au niveau de son épaule et de ses côtes droit et l'autre était gravement lardé au niveau de son cou. Qui les a poignardés ? L'homme barbu, armé de couteau, a reconnu être leur assaillant. Calme, il n'a pas été maltraité par les badauds dont quelques curieux avaient déjà alerté la police de Sidi Maârouf et les éléments de la protection civile. Pas moins de quelques minutes plus tard, les éléments de la police se sont dépêchés sur la scène de crime. L'homme barbu à la «gandoura» a été mis à leur disposition. Alors que les deux hommes gravement blessés étaient évacués vers les urgences d'une clinique située près de la scène du crime. Malheureusement, l'un d'eux, le chauffeur de la voiture, a rendu l'âme suite à ses blessures. Tandis que l'autre a été alité au service de la réanimation. Qui sont-ils ? Que faisait l'auteur du crime avec eux à bord de la voiture ? Pourquoi les a-t-il poignardés sauvagement ? Selon des sources policières, l'assaillant et les deux victimes étaient des amis depuis plus d'une dizaine d'années. Le premier, Abderrahmane, âgé de cinquante et un ans, père de quatre enfants, était surveillant général à «Dar El Hayat». Cette «Maison de la vie» située à la rue Nador, à Casablanca, est un établissement construit et aménagé, depuis 2007, pour l'accueil des malades du cancer, nécessiteux, venant de régions éloignées et leurs proches. Selon les mêmes sources, la victime qui a rendu l'âme était le directeur de cet établissement. Ce dernier était âgé de soixante et un ans. Tandis que l'autre victime qui est encore au service de la réanimation, était l'économe de l'hôpital Bouafi. Toujours selon les mêmes sources, le mis en cause qui souffre de troubles psychiques n'a pas accepté les plaisanteries de ses amis faisant état qu'il est devenu impuissant sexuellement. Le jour du crime, il a acheté un couteau avant de les accompagner pour accomplir la prière du vendredi et de prendre ensemble le déjeuner chez un ami demeurant au boulevard 2 Mars. Quittant leur ami, le chauffeur a pris le volant, à son côté droit, l'économe a pris place. Quant au mis en cause, surveillant général de Dar El Hayat, il s'est placé dans le siège d'arrière pour passer à l'acte. Il a été traduit, lundi, devant la justice.


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