L'Organisation nationale pour la défense des droits de l'Homme et la lutte contre la corruption a exprimé ses préoccupations concernant les défis rencontrés par le secteur de l'énergie au Maroc, notamment dans les domaines des énergies renouvelables et de l'hydrogène vert. L'organisation appelle le gouvernement à prendre des mesures urgentes pour réformer et moderniser les institutions et les infrastructures énergétiques du Royaume. L'Organisation nationale pour la défense des droits de l'Homme et la lutte contre la corruption (OMDHLC) a récemment émis une alerte concernant les « difficultés auxquelles fait face le secteur de l'énergie », en particulier dans les domaines des énergies renouvelables et de l'hydrogène vert. Elle a appelé le gouvernement à « agir de manière urgente et déterminée pour surmonter ces obstacles, accélérer les réformes nécessaires et réorganiser les institutions énergétiques nationales afin qu'elles deviennent plus performantes et adaptées aux enjeux mondiaux de la transition énergétique ». Selon l'organisation, le secteur énergétique se heurte à plusieurs défis, tels que l'insuffisance des infrastructures, le retard des politiques stratégiques et les lenteurs dans leur mise en œuvre. Sensibilisée par ces contraintes, l'OMDHLC rappelle l'importance cruciale de ce secteur pour assurer le développement durable et garantir la souveraineté énergétique du Royaume. Lire aussi : Hydrogène vert: le Royaume vise à passer d'un importateur à un exportateur d'énergie L'organisation souligne qu'une vision stratégique et une coopération étroite entre les différentes parties prenantes sont essentielles. Elle insiste sur le fait que « les grandes transformations mondiales du secteur de l'énergie, notamment dans le domaine de l'hydrogène vert, nécessitent un véritable courage politique et une clarté de vision de la part des responsables gouvernementaux ». L'OMDHLC avertit que « les retards accumulés par l'exécutif dans l'application des réformes nécessaires risquent de faire perdre au Maroc des opportunités stratégiques majeures, alors même que le pays dispose de ressources naturelles considérables pour jouer un rôle de leader, notamment dans le domaine de l'hydrogène vert, qui représente une occasion unique pour renforcer l'indépendance énergétique du Royaume et assurer la pérennité de ses ressources ». L'organisation a aussi souligné que « la Vision Royale pour les énergies renouvelables doit servir de référence impérative pour le gouvernement, particulièrement lorsqu'elle appelle à la construction d'infrastructures modernes et au renforcement de la souveraineté énergétique, avec des investissements dans des secteurs prometteurs tels que l'hydrogène vert ». Elle a insisté sur le fait que « la situation actuelle ne permet ni retard ni tergiversation, et que toutes les parties doivent collaborer de manière unie pour atteindre les objectifs du développement durable et consolider la position du Maroc en tant que puissance régionale dans le domaine des énergies renouvelables ». L'OMDHLC conclut en réitérant son appel au gouvernement, lui demandant de « prendre pleinement ses responsabilités dans la mise en œuvre des politiques énergétiques, en harmonie avec les Orientations Royales et les aspirations de la population », soulignant que le secteur de l'énergie représente bien plus qu'un enjeu économique : il s'agit d'un investissement crucial pour l'avenir des générations futures.