L'ambassadeur représentant permanent du Maroc auprès de l'Office des Nations unies à Genève, Omar Hilale, a souligné, lundi devant le Conseil des droits de l'Homme (CDH) de l'ONU, que les profondes réformes au Maroc ne sont pas le fruit d'un quelconque printemps, mais constituent un choix stratégique initié depuis les années 90. Intervenant lors du débat interactif avec la haut commissaire aux droits de l'Homme, en ouverture de la 17ème session du CDH, M. Hilale a fait observer, à ce propos, que la région du MENA renferme des réalités sociales, économiques et politiques très différentes, malgré des similitudes apparentes, précisant que les processus d'ouverture démocratiques, l'ampleur et l'irréversibilité, voire la maturité des dynamiques de réformes diffèrent d'un pays à un autre et d'une sous-région à une autre. La spécificité du contexte marocain tient au fait que les réformes profondes et globales engagées au Maroc ne sont pas une réaction circonstanciée ou opportuniste à un contexte régional en mutation ni le fruit d'un quelconque printemps.