La contribution du Maroc à la mise en œuvre de la résolution sur la Libye se focalisera sur les opérations humanitaires. La contribution du Maroc à la mise en œuvre de la résolution 1973 du Conseil de sécurité sur la Libye se focalisera exclusivement sur les opérations à caractère strictement humanitaire ainsi que sur la réussite du processus de transition démocratique, a affirmé, mardi à Londres, le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, Taïeb Fassi Fihri. Dans une déclaration à la MAP, peu avant le début des travaux de la première réunion du groupe de contact sur la Libye à laquelle le Maroc participe, M. Fassi Fihri a souligné que depuis le déclenchement de la crise libyenne, «la position et l'attitude dynamique du Royaume ont été constamment guidées par les liens de fraternité profonde, la tradition de solidarité forte et le sentiment d'appartenance maghrébine qui unissent les peuples libyen et marocain». De ce fait, a-t-il ajouté, «le souci premier et la préoccupation majeure du Maroc ont toujours été la protection et la préservation de la sécurité de la population civile libyenne victime de violences inouïes, l'allégement de ses souffrances quotidiennes et l'apaisement de ses inquiétudes». C'est dans cet esprit, a rappelé le ministre, que SM le Roi Mohammed VI a donné ses Hautes instructions pour qu'une équipe médicale soit dépêchée le 2 mars à Rass Ajdir à la frontière tuniso-libyenne, afin d'installer un hôpital de campagne multidisciplinaire. Le personnel médical et paramédical marocain a ainsi pu prodiguer des soins importants, de première nécessité aux réfugiés, de différentes nationalités. Le 25 mars, le Maroc a renouvelé cet effort et renforcé sa contribution à l'assistance humanitaire en Libye en y faisant parvenir une quantité importante de matériel médical, a précisé M. Fassi Fihri. «Cette préoccupation humanitaire constante n'a d'égal que le souci permanent du Maroc de préserver l'intégrité territoriale et l'unité nationale de la Libye et de s'opposer fermement à toute présence étrangère illégale ou occupation étrangère de ce pays maghrébin frère», a déclaré le ministre.