Son tour de table est détenu, outre la CDG et la CDP, par AXA Assurance, MAMDA, CNIA et Wafa Assurance. Comme nous l'avons annoncé dans notre édition du lundi 28 janvier, Accès Capital Atlantique (ACASA) vient d'être officiellement opérationnelle. Lors de la conférence de presse tenue dans la soirée du lundi, le détail du partenariat entre la Caisse de dépôt et de Gestion et la caisse de dépôt et placement du Québec fut annoncé. Ainsi, la CDG et la CDP contribueront chacune à hauteur de 100 millions de Dh au fonds. Le reste, soit 100 millions de DH sont détenus par des institutionnels dans le domaine des assurances, notamment AXA assurance, CNIA, MAMDA et Wafa Assurance. De gros investisseurs qui s'intéressent tout particulièrement à la petite entreprise. Selon Mustapha Bakkoury, Directeur général de la CDG, « les secteurs que le fonds vise sont ceux à forte rentabilité ou à fort potentiel de croissance, notamment dans les domaines des télécommunications, des technologies de l'information, l'agroalimentaire, la pêche et le tourisme ». Même si l'un des gros associés est canadien, le domaine d'intervention du fonds se limite au Maroc. « Seules les entreprises sises au territoires nationales peuvent profiter de notre soutien », assure Pierre André Pomerleau, D.G d'ACASA. Aussi, ce fonds n'a le droit d'investir plus de 15 % des montants souscrits dans une même entreprise et pas plus de 20 % dans les entreprises relevant d'un même groupe. L'investissement minimal se limite à quelque 5 millions de dirhams. Une fois les objectifs d'intervention du capital-risqueur atteints, ce dernier doit penser à une politique de sortie adéquate. Elle peut prendre des formes multiples. Elle peut en effet se faire à travers des cessions aux actionnaires fondateurs, via des cessions à des partenaires tiers ou dans l'enceinte de la place financière, à travers l'introduction de la société en bourse.