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Dégradation du climat politique : La tension entre le Pam et l'Istiqlal menace la stabilité du pays
Publié dans Aujourd'hui le Maroc le 19 - 12 - 2010

La polémique entre le PAM et le parti de l'Istiqlal risque de se répercuter sur le bon déroulement de la vie publique au Maroc si elle continue à prendre des proportions inquiétantes.
La polémique entre le Parti Authenticité et Modernité (PAM) et le parti de l'Istiqlal défraye la chronique politique au Maroc. Le parti de l'opposition dirigé par Mohamed Cheikh Biadillah et le parti dirigeant la majorité gouvernementale se livrent, depuis quelques temps, à une bataille. A l'approche des élections législatives prévues en 2012, la rivalité grandissante entre ces deux grandes formations politiques semble même faire oublier aux gens les duels passionnés entre le PAM et le PJD. Le rejet, mardi matin 14 décembre, du budget du département de l'Equipement, chapeauté par le ministre istiqlalien Karim Ghellab, à cause du vote du PAM, a montré clairement que la tension entre les deux partis ne fait que s'accentuer. Aussi, la polémique entre le PAM et l'Istiqlal au sujet de la Commission d'enquête parlementaire sur les événements de Laâyoune aurait été la goutte qui a fait déborder le vase. Les échanges virulents entre l'ex-wali de Laâyoune, Mohamed Guelmous, et l'actuel président de la région de Laâyoune, l'istiqlalien Hamid Ould Errachid, n'ont fait que rajouter de l'huile sur le feu. Au-delà des clivages politiques entre ces deux partis, c'est la stabilité du pays qui est aujourd'hui menacée. La polémique entre ces deux formations risque de se répercuter sur le bon déroulement de la vie publique au Maroc si elle continue à prendre des proportions inquiétantes. La dégradation du climat politique au Maroc n'est bénéfique que pour les ennemis de la Nation. Le PAM s'estime victime d'une campagne féroce menée par certains dirigeants du parti dirigé par le Premier ministre, Abbas El Fassi. «En menant une campagne féroce contre le PAM, le parti de l'Istiqlal tente en réalité de justifier les erreurs qu'il a commises», indique Samir Aboulkacem, membre du bureau national du PAM (voir entretien ci-dessous). De l'autre côté, le parti de l'Istiqlal voit sa majorité déstabilisée par le PAM, depuis que ce dernier a opéré le changement de camp vers l'opposition. «Le parti de l'Istiqlal et le PAM sont deux partis différents du point de vue idéologique. Il est donc tout à fait normal qu'il y ait toujours entre eux une querelle qui ne sort pas du cadre juridique et politique tracé par la Constitution», souligne Mohamed El Ansari, membre du comité exécutif du parti de l'Istiqlal (voir entretien page 5). Certains dirigeants istiqlaliens ont tiré dernièrement à boulets rouges sur le PAM. Et les sorties médiatiques de Hamid Chabat, maire de Fès, ne sont pas des moindres. De l'avis d'un académicien, plusieurs facteurs auraient contribué à favoriser la surenchère politique entre les deux formations. «La bataille parlementaire entre le PAM et l'Istiqlal est légitime. Vu que les dernières élections communales ont ressorti deux grands partis qui essaient tous les deux de s'imposer. Cette bataille est ainsi nourrie par l'approche des élections législatives de 2012. L'Istiqlal cherche à être reconduit au pouvoir tandis que le PAM désire s'imposer comme la première force politique électorale. Ces données constituent le cadre général de cette concurrence», indique Mohamed Darif, politologue, dans une déclaration à ALM. «Pour ce qui est du cadre particulier, il se résume en une rivalité dans la gestion des grandes villes telles que Fès, Marrakech et Laâyoune. Tout a commencé par la critique du PAM de la gestion de la ville de Fès par le maire istiqlalien Hamid Chabat. Ensuite, avec les événements de Laâyoune du 8 novembre, Mohamed Guelmous, ex-wali de la ville, a fortement pointé du doigt la gestion de l'actuel président de la région de Laâyoune, l'istiqlalien Hamdi Ould Rchid. L'Istiqlal pense désormais que le PAM cherche à le déstabiliser», explique-t-il. Les observateurs affirment que la bataille entre le PAM et l'Istiqlal donne un avant-goût des élections législatives de 2012. Mais, ils sont unanimes sur le risque que pourrait occasionner une telle surenchère sur la vie politique nationale.

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