Le 15ème prix Najib Mahfoud a été décerné à Miral Al-Tahawy pour son roman qui traite de l'immigration et de l'aliénation dans le cadre de la relation entre l'Orient et l'Occident. La romancière égyptienne Miral Al-Tahawy a remporté le 15ème Prix Najib Mahfoud de la littérature pour son roman «Les hauteurs de Brooklyn». Pour le jury, le 15ème prix, qui coïncide avec le centenaire du prix Nobel de la littérature, a été décerné à Miral Al-Tahawy pour son roman qui traite de l'immigration et de l'aliénation dans le cadre de la relation entre l'Orient et l'Occident. Le jury, comprenant les critiques Mohamed Berrada, Jaber Osfour, Samia Mehrez, Houda Wasfi et Fakhri Saleh, a souligné qu«'il s'agit d'une œuvre littéraire qui revêt des dimensions humaines en s'inspirant d'une expérience individuelle». Il s'agit du «roman de non-dit» qui puise dans des problématiques telles la tolérance et l'extrémisme, précise le jury. Miral Al-Tahawy est une romancière, universitaire et critique égyptienne, dont les livres ont été traduits en 15 langues et obtenu des prix prestigieux. Elle enseigne la littérature arabe à l'Université de Caroline du Nord, aux Etats-Unis. «Brooklyn Heights» est le quatrième roman de Miral Al-Tahawy après «La tente», «L'aubergine bleue» et «Les pas de la gazelle». Il s'agit d'une quête de soi qui s'inscrit dans la continuité des œuvres arabes qui ont parlé du dialogue et de la confrontation Nord-Sud. Ce roman est une autobiographie où elle rompt avec ses œuvres précédentes à travers une recherche de soi, surtout par la récurrence du retour vers les souvenirs d'enfance. L'auteur construit son livre autour d'un parallélisme entre cette enfance passée en Egypte et son quotidien dans le quartier new-yorkais de Brooklyn.