La cérémonie d'ouverture de la huitième édition du festival du court métrage méditerranéen de Tanger s'est distinguée, lundi 4 octobre, par la projection du film «Tangier, international city» d'André Zwobada. C'est parti pour le huitième Festival du court métrage méditerranéen de Tanger. La cérémonie d'ouverture de cette manifestation de six jours s'est distinguée, lundi 4 octobre, par la projection du film «Tangier, international city» de son réalisateur André Zwobada. Réalisé en 1946, ce court métrage documentaire de 15 minutes décrit Tanger appelée, à cette époque, ville internationale et qui était marquée par une activité économique intense. A l'instar des années précédentes, la cérémonie d'ouverture de cette huitième édition a connu la présentation des membres du jury. Présidé par l'écrivain et poète marocain, Abdellatif Laâbi, ce jury est composé par six autres membres notamment la cinéaste tangéroise Farida Benlyazid, la comédienne Touria Alaoui, la cinéaste tunisienne Selma Baccar, Pere Roca, directeur des programmes culturels de la chaîne espagnole TVE, le producteur et réalisateur algérien à la chaîne de télévision française France II, Mohamed Mebtoul, ainsi que le journaliste et critique de cinéma libanais, Hauvick Habechian. Le choix s'est porté, cette année, sur cinquante-trois courts métrages qui représentent dix-neuf pays du pourtour de la Méditerranée. Cinq productions marocaines figurent dans la compétition officielle de cette huitième édition. Il s'agit notamment des courts métrages «Cicatrices» de Mehdi Salmi, «Courte vie» d'Adil El Fadili, «Midi» de Mounir Abbar, «Statue» de Younes Reggab et «L'âme perdue» de Jihane El Bahhar. Créé en 2002, le festival du court métrage méditerranéen de Tanger «a gagné en rigueur dans l'organisation. Et je trouve que le niveau des films programmés lors de cette huitième édition est très compétitif. On constate que le travail d'écriture cinématographique des jeunes dans les pays méditerranéens progresse énormément», a déclaré à ALM le directeur général du Centre cinématographique marocain (CCM), Noureddine Sail. Et de faire remarquer que «ce huitième festival est plein de surprises. Et la ville de Tanger est en train de devenir ainsi un lieu de découverte». Outre la projection des films en compétition, ce festival connaît aussi la diffusion d'un panorama de courts métrages marocains et de films destinés aux élèves des établissements scolaires à Tanger. La programmation de cette édition comporte aussi des débats autour des courts métrages en compétition. La leçon de cinéma sera donnée, cette année, par le célèbre comédien égyptien Ezzat El Alaily sous le thème «L'art d'être acteur». Et la fête ne fait que commencer.