C'est parti pour la huitième édition du Festival du court-métrage méditerranéen de Tanger. L'ouverture officielle a eu lieu le lundi 4 octobre dans le traditionnel cinéma Roxy de la ville comme chaque année. Plusieurs artistes, cinéastes, producteurs de la Méditerranée étaient présents à ce rendez-vous. L'inauguration ne s'est pas faite, bien entendu sans l'habituel discours de Noureddine Saïl, directeur du Centre cinématographique marocain (CCM) et celui de Khalid Naciri le ministre de la Communication. Larbi Messari, l'actuel président de la comission du fonds d'aide à la production cinématographique était également de la partie. Juste après les allocutions officielles, les spectateurs ont découvert le jury de cette huitième édition. Cette année, il est composé d'un parterre de gens du 7e art avec à leur tête l'écrivain et poète Abdelatif Laâbi. La rèalisatrice Farida Belyazid, la cinéaste tunisienne Salma Beccar, la comédienne Touria Alaoui l'accompagnent. Ils auront comme mission de voir les 53 courts-métrages de la sélection officielle. Ces films sont donc en lice pour remporter le grand prix de la huitième édition. La compétition sera rude. Ces 53 films représentent 19 pays. Cinq courts-métrages marocains figurent dans le lot, tels que «Cicatrices» de Mehdi Salmi, «Courte vie» de Adil Fadili, «Statue» de Younes Reggab et «L'Ame perdue» de Jihane El Behhar qui, pour rappel, a remporté le prix du scénario, section court-métrage à la 11e édition du Festival national du film marocain. Lors de ce festival, trois prix seront décernés à l'issue des projections, à savoir le Grand prix du festival, le Prix spécial du jury et le Prix du scénario. La cérémonie d'ouverture du festival s'est achevée sur la projection du film français «Tanger, ville internationale». Ce documentaire brosse un portrait, de l'époque, de la ville du Détroit : ville internationale et carrefour des cultures et religions. Il décrit également la vie dans la médina. Outre la compétition officielle, le programme de cette édition comprend un spécial «court-métrage» et des débats autour des films en compétition ainsi que d'autres activités. L'acteur égyptien Ezzat El Alaily animera une leçon de cinéma. Il reviendra sur son expérience en tant qu'acteur ayant incarné des rôles dans plus d'une centaine d'œuvres cinématographiques qui ont marqué la mémoire du public arabe et international en se prêtant aux jeux et directions de plusieurs grands cinéastes tels que Youssef Chahine, Salah Abou Seif et Maroune Baghdadi. Cette rencontre aura lieu samedi 9 octobre, à 11h00 à l'hôtel Rif.