M. Cherkaoui a indiqué que la question du PJD véhicule un discours suspicieux qui n'a pas de place dans la nouvelle ère. Le ministre de l'Intérieur, Taib Cherkaoui, s'est étonné mercredi de la formulation de la question du groupe du Parti de la justice et du développement (PJD) à la Chambre des représentants, sur les «rapports des services sécuritaires et des administrations», soulignant que les faits relatés dans la question «mettent en doute le travail accompli par ces services, au moment où il y a unanimité sur la nécessité de mettre en place le cadre juridique transparent» à l'action de ces services et à la bonne gouvernance sécuritaire. M. Cherkaoui, qui intervenait lors de la séance des questions orales, a indiqué que cette question «véhicule un discours suspicieux qui n'a pas de place dans la nouvelle ère, qui a instauré le nouveau concept de l'autorité et consacré les valeurs de démocratie et des droits de l'Homme». Au cours de cette séance, marquée par la présence de plusieurs membres du gouvernement, dont le secrétaire d'Etat à l'Intérieur Saâd Hassar, le ministre a ajouté que «ce discours dubitatif intervient dans un contexte dont les tenants et les aboutissants sont connus de tous», précisant que les faits mentionnés par le député Mustapha Ramid «relèvent du domaine de la justice et sont effectivement soumis aux instances judiciaires». «Cette question intervient également au moment où il y a unanimité sur la nécessité de mettre en place un cadre juridique transparent à l'action des services de sécurité et la bonne gouvernance sécuritaire, ce qui a été concrétisé dans le dahir qui porte le sceau de SM le Roi Mohammed VI, garant de la foi et de la religion, que Dieu L'assiste, relatif au statut des fonctionnaires de la sûreté nationale», a dit M. Cherkaoui. «Il intervient aussi, a-t-il poursuivi, au moment où le gouvernement et la Chambre ont œuvré à l'élaboration de projets sur la création de la Fondation Mohammed VI des œuvres sociales de la famille de la sureté". Le ministre a assuré que son département «fera face à tout abus de quelque nature que ce soit», précisant que «les hommes et femmes de la Sûreté nationale sont les fils et filles de cette chère Nation et non pas les ennemis potentiels de quiconque, sauf ceux qui veulent se placer en dehors de la loi».