Placé contre son gré sur la liste des transferts, le défenseur international marocain de Nancy, Abdeslam Ouaddou, est convoité par le Stade Brestois. En froid avec ses dirigeants et son entraîneur à Nancy, poussé vers la sortie, Abdeslam Ouaddou a beau dire vouloir aller au bout de ses deux ans de contrat restants, le défenseur international marocain pourrait bien évoluer sous d'autres couleurs la saison prochaine. Un prétendant vient en tous cas de se déclarer ouvertement: le Stade Brestois. Le club promu en Ligue 1 s'est renseigné sur la possibilité de recruter ce défenseur. «On cherche un défenseur axial et Ouaddou fait partie des joueurs qui nous intéressent à ce poste», a indiqué dans le Télégramme le manager du club breton, Corentin Martins. Sous contrat avec Nancy jusqu'en juin 2012, Abdeslam Ouaddou espérait bien y terminer sa carrière. En effet, le club français a plus que jamais l'intention de se séparer d'Abdeslam Ouaddou, en froid avec le staff technique et ses dirigeants. Acheté un peu plus de 3 millions d'euros il y a deux ans, le défenseur marocain dispose d'un contrat jusqu'au 30 juin 2012, mais Nancy est disposé à le laisser partir sans exiger la moindre indemnité de transfert. Agé de 31 ans, Ouaddou avait joué son premier match en Ligue-1, le 20 novembre 1999, à Nantes alors qu'il évoluait au sein de Nancy.Ce joueur du Onze national est né le 1er novembre 1978 à Ksar Azekour près d'Errachidia. Arrivé en France à l'âge de trois ans, Abdeslam Ouaddou a d'abord joué dans la cour de son école primaire. Ses deux instituteurs ont rapidement compris de par son allure longiligne qu'il avait des qualités indéniables pour jouer au ballon rond. C'est ainsi qu'ils demandent à plusieurs reprises à ses parents de l'inscrire dans un club mais ceux-ci refusent. Après plusieurs tentatives, Abdesslam Ouaddou finit par obtenir leur accord. Il se lancera ainsi dans la carrière footballistique. Pour rappel, Ouaddou a été éloigné de l'équipe nationale exactement après le match contre le Cameroun à Yaondé lors des éliminatoires de la Coupe d'Afrique et Mondial-2010 en raison de ses propos, jugés offensifs, à l'encontre de ses co-équipiers évoluant dans les pays du Golfe.