Driss Lachguer, ministre chargé des Relations avec le Parlement, affirme que 53 textes de lois seront soumis à l'adoption des parlementaires lors de la session du printemps. ALM : Qu'est-ce qui distingue, selon vous, la session printanière des sessions précédentes? Driss Lachguer : En fait, la session parlementaire du printemps se caractérise cette année par l'achèvement du mi-mandat du gouvernement. Ceci nous renvoie vers l'évaluation que va faire le Premier ministre Abbas El Fassi du bilan de mise en œuvre du programme gouvernemental. En plus, cette session se caractérise par l'élection du président de la Chambre des représentants. Les acteurs politiques sont ainsi appelés à débattre de ces deux nouveautés. La rentrée parlementaire en cours se caractérise par le débat sur les projets de textes de loi. Quels sont les textes de loi prioritaires à l'ordre du jour de cette session? Le nombre de textes de loi à traiter lors de la session en cours marquera également les travaux de l'assemblée. Nous avons des nouveaux projets de loi et nous avons des textes qui ont été élaborés lors des sessions précédentes et qui ne sont pas encore adoptés. En effet, durant l'intervalle des sessions du Parlement, nous avons préparé 14 projets de loi ce qui ramène le nombre des textes à traiter lors de cette session à 52 projets de loi. Et pour l'instant, nous avons 13 projets de loi entérinés et n'attendent que leur adoption par les parlementaires. Nous espérons que nous serons en mesure d'entériner les textes de loi avant la fin de la session. Ceci dit, nous avons des projets de loi très importants à adopter, notamment des projets relatifs à l'organisation de certaines professions, à savoir le notariat et la mise en place d'un Ordre national des notaires. Il y a également un projet concernant la lutte contre le hooliganisme et le projet organisant le transport des produits dangereux.
On a l'impression que le débat lors cette session sera plus politique qu'institutionnel. Qu'en pensez-vous? La session printanière du Parlement sera marquée essentiellement par un débat politique passionné à partir du moment où les composantes de l'opposition ont officiellement décidé d'élever le degré de leur opposition contre le gouvernement. Les partis de la majorité sont appelés dans ce cadre, comme à l'accoutumée, à se mobiliser davantage à la fois au niveau du Parlement et du gouvernement.