Les juristes marocains ont débattu, à Rabat, les problèmes d'application du nouveau code de procédure pénale. La Cour d'appel de Rabat a entamé vendredi sa saison culturelle 2004 par une rencontre sur "les problèmes d'application du nouveau code de procédure pénale", avec la participation de plusieurs juristes marocains. Intervenant à cette occasion, le premier président de la Cour d'appel de Rabat, M. Mustapha Terrab, a relevé l'importance du thème retenu par la commission culturelle de la Cour dans la mesure où il s'inscrit dans le cadre des programmes de formation et de formation continue visant la qualification des magistrats marocains et le développement de leurs compétences. De son côté, le procureur général du Roi près la Cour d'appel de Rabat, M. Lahsen Al Aoufi, a affirmé que l'importance du thème de la rencontre réside dans le fait qu'il s'inspire du discours royal prononcé le 29 janvier 2003 à Agadir à l'ouverture de l'année judiciaire et dans lequel le Souverain a souligné que "la mise à niveau de la justice est tributaire de la bonne formation des magistrats et de l'amélioration de la situation matérielle des juges débutants et des auxiliaires de justice". Les autres intervenants ont indiqué que le souci de garantir les conditions d'un procès équitable, de respecter les droits des individus et leur liberté d'une part et de préserver l'intérêt public d'autre part, sont autant d'éléments qui doivent inciter les magistrats à redoubler d'efforts pour mieux assimiler les dispositions du nouveau code de procédure pénale et pour trouver les solutions adéquates aux problèmes qui surgissent lors de l'exercice de leurs fonctions. D'autres participants ont, quant à eux, jeté la lumière sur les problèmes rencontrés lors de l'application du nouveau code de procédure pénale.