Les nouvelles nominations s'inscrivent dans le cadre du mouvement que connaît l'administration territoriale. La consécration de la bonne gouvernance locale est à l'ordre du jour. SM le Roi Mohammed VI a nommé, lundi 1er mars, plusieurs walis et gouverneurs. Un communiqué du ministère de l'Intérieur indique que le Souverain a reçu, lundi, les walis et gouverneurs nommés à l'administration centrale et territoriale au Palais royal à Rabat. Les nouvelles nominations s'inscrivent, selon le communiqué du département de Taïeb Cherkaoui, dans le cadre du souci de SM le Roi «de consacrer la bonne gouvernance locale, en tant que pilier de l'édifice de développement et de démocratie». Les nominations s'inscrivent également «dans le cadre du mouvement que connaît l'administration territoriale du Royaume en la dotant des ressources humaines qualifiées, en concrétisation de la politique de proximité à même d'en faire un instrument au service des sujets de SM le Roi, que Dieu Le préserve, pour veiller à leurs affaires et intérêts et garantir leur sécurité et stabilité». Le communiqué du ministère de l'Intérieur précise, en outre, que les nominations visent aussi à «dynamiser la politique d'encouragement des compétences exerçant au sein de l'administration territoriale». Elles ambitionnent également, selon le communiqué, «le renforcement des services centraux du ministère de l'Intérieur en la dotant de cadres et compétences à même de contribuer à la mise en œuvre des chantiers de l'édification démocratique et de développement économique et social». Mohamed Darif, politologue, apporte son analyse à propos de ces nouvelles nominations de walis et gouverneurs. «Trois principaux contextes expliquent les nouvelles nominations. Premièrement, il y a le contexte de la création de treize nouvelles préfectures qui nécessitaient l'installation de leurs gouverneurs. Deuxièmement, le changement constant des gouverneurs et walis est une nouvelle tradition qui s'est installée au sein du département de l'Intérieur. Troisièmement, il y a le contexte de l'installation d'un nouveau ministre de l'Intérieur. En fait, Taïeb Cherkaoui cherche à former une équipe homogène autour de lui afin de mener à bien sa mission. Donc, à mon sens, les nouvelles nominations étaient attendues», explique M. Darif. Ce politologue fait remarquer que la majorité des nouveaux nommés sont des cadres du département de l'Intérieur. «Il y a eu toujours deux thèses qui ont prévalu à la nomination des représentants de l'Etat aux niveaux central et local. La première thèse est en faveur de la nomination des technocrates alors que la deuxième est plutôt favorable à la nomination des cadres du ministère de l'Intérieur. Pour les nouvelles nominations, on remarque que la majorité des walis et gouverneurs nommés sont des cadres du département de l'Intérieur, à l'exception de Mohamed Boussaid et Mohammed Khabbachi», précise-t-il. A noter que SM le Roi a reçu Taïeb Cherkaoui et Charki Draiss, directeur général de la Sûreté nationale (DGSN), venus exprimer leur profonde gratitude au Souverain qui a bien voulu donner ses Hautes directives pour la mise en œuvre du Dahir relatif à la DGSN et du statut du personnel de la Sûreté Nationale.