A l'occasion de la tenue de la 1ère session du Conseil supérieur de la promotion de l'emploi, Jamal Rhmani a annoncé que le taux de chômage s'est situé à 9,8% au 3ème trimestre en 2009 malgré la conjoncture économique actuelle. Lors de la séance d'ouverture de la première session du Conseil supérieur de la promotion de l'emploi au titre de l'année 2010, mardi 26 janvier, le ministre de l'Emploi et de la Formation professionnelle, Jamal Rhmani, a annoncé que malgré la conjoncture économique actuelle, le taux de chômage au Maroc s'est relativement stabilisé en 2009. Ainsi, il s'est situé à 9,8 % au troisième trimestre contre 9,9% sur la même période une année auparavant. A cette occasion, M. Rhmani a détaillé que, grâce aux mesures exceptionnelles prises par l'Etat, les entreprises affectées par la crise sont parvenues à préserver leurs ressources humaines et à conforter leur capacité compétitive. Ce qui leur a permis de s'inscrire de plain-pied dans la dynamique de sortie de la crise. En effet, aux yeux du ministre, ces mesures consistent en la prise en charge par l'Etat des cotisations mensuelles de la CNSS de 420 entreprises, l'accompagnement de l'Etat pour améliorer la liquidité financière des entreprises et la prise en charge totale des dépenses de formation au profit des salariés de 106 entreprises. De même, les actions entreprises au cours des dix dernières années pour faire face au chômage ont favorisé une nette réduction du taux de chômage pour atteindre ainsi un pourcentage sous la barre symbolique des 10 % au troisième trimestre 2009 (9,8%). Parmi ces actions, M. Rhmani a énuméré l'amélioration du climat de l'investissement, l'accompagnement des investissements générateurs d'emploi, l'ouverture de grands chantiers d'aménagement territorial et la création de pôles régionaux de développement. Et de préciser que la plupart des recommandations du Conseil supérieur de la promotion de l'emploi ont été mises en œuvre. Par ailleurs, le ministre de l'Emploi a rappelé que les programmes Idmaj et Taahil ont permis l'insertion professionnelle respectivement de 52.000 diplômés et 14.033 diplômés chômeurs en 2009 (soit respectivement 13 et 21% de plus par rapport à 2008). De surcroît, 1.012 petites entreprises ont pu être créées dans le cadre du programme Moukawalati. En effet, les personnes non-diplômées bénéficient désormais de ce programme. C'est ainsi que le nombre de petites entreprises créées depuis 2007 a atteint 2.300 unités, a précisé M. Rhmani à cet égard. Quant aux études réalisées durant la période 2008-2009 dans le cadre du programme Taahil, elles ont contribué à l'identification des besoins des petites entreprises en matière de ressources humaines au niveau de six régions, permettant du coup la création de près de 107.000 opportunités d'emploi, a-t-il détaillé. Il ressort de la première évaluation du programme que le taux d'insertion en fin de formation s'est établi à 64 %. Au cours de cette session, le conseil aura à examiner des questions inhérentes au marché de l'emploi et à certains indicateurs y afférents au titre de la période 2000-2008, à la promotion de l'emploi en 2009 et au programme d'action 2010 de l'Agence nationale de promotion de l'emploi et des compétences (ANAPEC).