Le Congrès annuel 2009 des banques arabes a clos ses travaux vendredi à Beyrouth. Les participants ont débattu de plusieurs points relatifs au secteur banquier. Le Monde arabe devrait œuvrer en faveur de l'émergence d'un environnement dynamique d'investissement tenant compte de sa diversité géographique des finances et des possibilités qu'offrent ses bourses des valeurs, selon le Congrès annuel 2009 des banques arabes, qui a clos ses deux jours de travaux vendredi soir à Beyrouth. Le congrès, organisé par l'Union des banques arabes en collaboration avec l'association des banques du Liban, a réuni les représentants des banques centrales, des associations professionnelles et des fonds du monde arabe qui ont plaidé pour une réforme des législations et réglementations régissant le secteur pour améliorer le rendement des établissements financiers des secteurs publics et privés. Ils ont également souligné la nécessité pour les pays arabes de faciliter le flux des investissements directs étrangers, d'aider les pays de la région les moins avancés à œuvrer dans ce sens et de renforcer la coordination entre les banques islamiques. Les banquiers arabes ont examiné des sujets portant sur le nouvel ordre économique et financier, le rôle des banques islamiques au sein de ce nouvel ordre encore en gestation, le rôle des institutions de contrôle, les investissements interarabes et le rôle des secteurs public et privé dans la mobilisation des investissements interarabes. Le Maroc a été représenté à cette réunion par El Hadi Chaibainou, directeur général du Groupement professionnel des banques du Maroc.