A l'occasion de la 3ème édition du festival de l'UJEM (Union des jeunes euro-maghrébins) tenu à Beni Mellal du 29 octobre au 1er novembre, Sonia Mejri fait part à ALM des objectifs de l'UJEM aux niveaux international et régional. ALM : Quels sont les objectifs de l'UJEM à l'échelle internationale ? Sonia Mejri : Notre Union, qui s'est dotée d'un grand nombre de sections en Europe et au Maghreb, se fixe comme objectifs d'établir une bonne communication et des relations d'amitié et de solidarité entre les jeunes d'Europe et du Maghreb. D'ailleurs, l'UJEM est vice-présidente du Comité consultatif de la jeunesse auprès du Conseil de l'Europe pour la période 2009-2011. Quelle est votre mission en tant que membre de l'UJEM au sein du Conseil de l'Europe ? L'UJEM est élue pour 3 ans par le Comité des ministres du Conseil de l'Europe. Ce Conseil, qui se compose de 47 Etats membres, vise à développer des liens d'amitié, de coopération et d'échange entre les jeunes Euro-maghrébins. Nous avons organisé des forums et des séminaires... En collaboration avec 30 autres organisations, nous développons la politique de la jeunesse. Au niveau international, notre but est d'arriver à surmonter toutes les barrières qui séparent les jeunes euro-maghrébins. Quels étaient les objectifs de la 3ème édition de l'UJEM qui a eu lieu du 29 octobre au 1er novembre 2009 à Beni Mellal? Notre objectif est de mobiliser les jeunes des deux rives de la Méditerranée sur les questions de leur avenir commun dans un cadre de coopération et permettre à ces jeunes de participer au débat sur la construction du Grand Maghreb. On opte aussi pour la promotion de l'esprit d'ouverture et de la coopération dans le cadre de l'élaboration et du suivi des projets de développement permettant la création de partenariats entre divers acteurs (acteurs associatifs, formateurs, chercheurs, entrepreneurs, élus…). Le 3ème festival, organisé par l'UJEM, avait pour thème «La coopération internationale et immigration, la jeunesse associative de Tadla-Azilal comme acteur de développement local». Cette rencontre était une occasion pour un plus grand nombre de jeunes, locaux et membres d'associations maghrébines et européennes, de se rencontrer autour d'objectifs communs pour le progrès et le développement humain. Quel rôle joue l'UJEM dans le développement économique de la région Tadla-Azilal ? Il s'agit d'une approche participative dans le montage de projets. Les jeunes ont grand besoin d'être formés dans le domaine de la création de projets et d'emplois générateurs de revenus. Nous voudrions responsabiliser les jeunes pour qu'ils prennent leur destin en main, dans un cadre de coopération et qu'ils soient capables de se positionner en tant que cadre fédérateur créant des conditions favorables pour la solidarité des jeunes qui participera à la construction du Grand Maghreb et à l'accélération du rythme de son édification. Les jeunes sont tenus de travailler en concertation, s'inscrire dans une dynamique de «réseautage» économique et conclure des conventions de partenariat surtout dans le domaine de création de projets.