Le Parti de la justice et du développement se félicite des résultats obtenus lors des dernières élections. Le parti dénonce, parailleurs, la persistance de l'alignement de l'administration du côté du PAM. Le PJD se félicite des résultats positifs obtenus lors des élections du 12 juin, notamment l'occupation par le parti de la première place dans le milieu urbain et le succès des alliances entamées dans la majorité des régions pour la constitution des conseils communaux. C'est ce qui ressort d'un communiqué du secrétariat général du PJD rendu public mardi 29 septembre. Selon ce communiqué, le secrétariat général du parti dirigé par Abdelilah Benkirane a tenu une réunion, samedi 26 et dimanche 27 septembre, pour débattre du bilan de la gestion politique et organisationnelle faite par le parti de l'ensemble des échéances électorales qu'a connues le Maroc durant cette année. Le secrétariat général s'est félicité, dans ce cadre, de «l'avancée relative» réalisée dans le cadre des élections des Chambres professionnelles et des résultats obtenus dans les élections des conseils des provinces, des préfectures et des régions et ce «en dépit des interventions et des manœuvres qui ont visé l'exclusion du parti». «Le secrétariat général exprime sa fierté à l'égard des alliances entamées avec plusieurs partis politiques et en particulier l'Union socialiste des forces populaires», affirme le secrétariat général, expliquant que ces alliances, qui ont résisté face aux interventions et aux pressions, ont permis au PJD de remporter la présidence d'environ cinquante communes urbaines et rurales et la participation dans la gestion d'environ cent cinquante communes. Contacté par ALM, le secrétaire général-adjoint du PJD, Abdellah Baha, a affirmé que son parti est satisfait des résultats obtenus lors des dernières échéances électorales, tel que cela a été indiqué dans le communiqué. «Les résultats obtenus par le PJD dans les élections communales, les élections préfectorales et provinciales et les élections régionales sont positifs. Par rapport aux élections de 2003, le parti a obtenu un meilleur score, en dépit de la couverture des circonscriptions qui n'a pas dépassé les 40% et la persistance de la fraude électorale et l'usage illicite de l'argent», a précisé le dirigeant du PJD. Le communiqué du PJD indique, par ailleurs, que l'organisation des échéances électorales cette année a constitué une nouvelle épreuve pour le progrès démocratique du Maroc, «après l'épreuve difficile des échéances de 2007 qui ont illustré le recul de la construction démocratique du Maroc», notamment après l'arrivée du «nouvel arrivé» (Parti Authenticité et Modernité) «qui a tenu à constituer une nouvelle carte de la scène politique nationale en utilisant des méthodes autoritaires et non démocratiques». Le secrétariat général du PJD dénonce, en outre, à travers son communiqué, «l'alignement flagrant» de l'administration en faveur du «nouvel arrivé» dans les différentes échéances électorales et son manquement au devoir de neutralité exigé d'elle.