La lettre royale sur l'investissement est un coup de pied dans la fourmilière. Les fondements d'une nouvelle culture économique sont désormais lancés. La lettre royale sur l'investissement est un coup de pied dans la fourmilière. Les fondements d'une nouvelle culture économique sont désormais lancés. On ne peut que saluer cette initiative historique. La scène marocaine, dominée par la politique politicienne, a montré ses limites. Nous avons perdu beaucoup de temps comme ça alors que c'est l'économique qui prime. Le plus important in fine c'est la production des richesses, la lutte contre le chômage. Je ne dis pas que la politique est moins intéressante. Non, il faut une nouvelle pratique politique qui mène à des résultats concrets en termes de croissance et de bien-être social. Malheureusement, il y a un maillon faible dans cette affaire : ce sont les élus locaux. Un corps malade qui à mon avis n'est pas encore prêt pour se mettre en phase avec les directives royales au sujet de l'investissement. C'est là où les partis politiques sont interpellés pour écrémer les meilleurs éléments à même de donner corps à la lettre royale.