Basket-Ball . Le sociétaire du WAC, Karim Ayadi a suivi les traces de son père en devenant joueur de basket. Il n'a pas raté sa vocation pour devenir le meilleur marqueur du championnat. Portrait. Tous les mordus de la balle orange des années soixante-dix se rappellent de l'association sportive de la douane de Casablanca. Un club qui a donné de grands basketteurs tels que Tajeddine, Machkour, Moufid et Ayadi. Ce joueur qui est un marqueur et défenseur n'est autre que le père de Karim Ayadi actuel sociétaire du WAC et joueur international. C'est comme si la passion du basket-ball a été transmise de père en fils comme le sont les gènes. Pourtant Karim a été attiré au début par le tennis qu'il a commencé à pratiquer au cercle municipal de Casablanca (CMC).Mai comme le terrain du CMC se trouvait à proximité de celui du basket-ball, Karim a fini par s'intéresser à cette discipline. Il a commencé par jouer des parties avec ses amis avant d'attraper définitivement le virus de la balle au panier. Il a, toufefois, fait ses premières classes dans le mini-basket où il a évolué pendant quatre ans au sein du CMC. Arrivé à la catégorie cadets, Karim a rejoint le WAC pour brûler rapidement les étapes et devenir titulaire chez les seniors. Depuis, ce joueur talentueux qui se distingue par sa rapidité et son sens de la précision a fait une ascension extraordinaire. Âgé aujourd'hui de 25 ans, il a déjà dans son escarcelle plusieurs titres en championnat et en coupe du trône en plus d'une place de titulaire dans la sélection nationale. Le capitaine du WAC, en marqueur attitré, a été pour beaucoup dans l'ascension du club au cours de ces dernières années. Avec l'aide de ses coéquipiers et de son entraîneur, il est devenu le maître à penser de l'équipe pour s'exprimer avec aisance sur toute l'aire du jeu. En grand technicien, il est capable d'infiltrer facilement en usant de ses brusques changements de vitesse et ses feintes déroutantes. D'ailleurs dans chaque match, il réussit à marquer le maximum de points que ce soit sous le panier ou à mi-distance. D'ailleurs il fut désigné, à juste titre, le meilleur marqueur et le meilleur joueur des deux dernières années. Tout laisse à croire qu'il récidivera cette année puisque Karim a déjà marqué plus de 235 points dont 81 % à deux points et 19 % à trois points. Un record en la matière quand on sait que le championnat n'est qu'à sa deuxième journée retour. Ce faisant ce virtuose de la balle orange court cette saison sur la base d'un record jamais égalé dans notre championnat national. Il est vrai que le basket-ball national a connu des joueurs de très haut niveau comme Hachad, Sayad, Sebbar, Houari, Yamani, Belgnaoui... etc. Mais à cette époque la règle de trois points n'était pas en vigueur pour que les joueurs puissent atteindre les scores atteints aujourd'hui par Karim Ayadi. Ce dernier reste toutefois modeste et sait que la performance se cultive par le travail assidu au quotidien. C'est pour cela qu'il s'acharne sur ses capacités physiques et techniques pour améliorer sans cesse sans rendement et rendre la pareille au public qui l'adore. Karim aura tout vécu dans le monde du basket-ball sauf qu'il n'a jamais vu son père jouer au basket-ball. C'est son seul regret.