La Villa des arts de Casablanca accueille du 25 août au 26 septembre l'exposition intitulée «L'ultime voyage». Cette exposition reflète la diversité culturelle de l'Islam. «Al Masjid Al Haram», «Al Masjid Anabaoui» et «Al Masjid Al Aqsa» entre autres Lieux saints, vus par l'œil de 17 créateurs sont exposés à la Villa des arts de Casablanca jusqu'au 26 septembre. Ces artistes, issus de 13 pays arabes et islamiques, se rassemblent dans l'exposition intitulée «L'ultime voyage». Organisée à l'occasion du mois sacré du Ramadan, cette exposition se distingue par la variété des styles et des techniques artistiques et reflète la diversité culturelle des artistes. Le défi de ces 17 artistes a été de transmettre aux visiteurs non seulement une reproduction des lieux mais surtout l'émotion, les sensations mentales et spirituelles associées à ces lieux. «Je connais la différence entre communiquer nos impressions sur ces lieux sacrés à partir des lignes, des couleurs, de la lumière et l'ombre d'un point de vue artistique, et être présent dans les deux mosquées priant et déambulant à travers les espaces», a indiqué l'artiste-peintre marocain Mohamed Korish participant à cette manifestation. Ce natif de Fès a débuté sa carrière à partir de l'Ecole des-beaux arts appliqués de Casablanca en 1974. Il est devenu professeur de sculpture entre 1971 et 1974. Il compte à son actif plusieurs expositions nationales et internationales. Parmi les autres artistes, on trouve le Saoudien Dia Aziz Dia connu par sa participation dans plusieurs réalisations artistiques notamment «La porte de la Mecque». Participe également l'artsite Erina Conda-Guinea ayant reçu le premier Prix du dessin et de la publicité à l'occasion de la Fête de l'indépendance de la Guinée en 1986, ainsi que l'Iranien Khosrow Hassandeh. Le pakistanais Jamil Ahmed Balouchconu connu pour ces deux peintures murales à l'aéroport international de Iqbal est également présent à cette exposition entre autres artistes. Ainsi, l'exposition «L'ultime voyage» est une expérience inédite en ce sens que des artistes d'origines, de cultures et de sensibilités artistiques différentes se retrouvent unis dans leur foi en Dieu. Ils transcendent la différence et se réunissent dans l'émotion et la spiritualité. Ils communiquent au public casablancais leur vision et leurs émotions des lieux saints.